Anarhija.info / dimanche 6 août 2017
Au mouvement anarchiste international
Firenze, Italie : le 21 avril 2016, quelqu’un attaque avec des cocktails Molotov la caserne des Carabinieri à Rovezzano, en banlieue.
Firenze : le 1er janvier 2017 un engin explosif placé à l’extérieur de la librairie « Il Bargello », proche de CasaPound [mouvement néofasciste italien ; NdAtt.] explose dans les mains d’un démineur de la police, qui est gravement blessé.
Suite à ces deux attaques non revendiqués, le matin du 3 août 2017, huit compagnons sont arrêtés.
Ce sont les anarchistes Marina Porcu, Micol Marino, Pierloreto Fallanca (Pasca), Giovanni Ghezzi, Roberto Cropo, Salvatore Vespertino, Sandro Carovac, Nicola Almerigogna [tous sont sortis à part Salvatore et Pierloreto ; NdAtt.]
Nos compagnons sont accusés de tentative d’homicide, à cause des blessures du démineur Mario Vece, de fabrication, possession et transport d’engin explosif et de dégradations aggravées pour les cocktails Molotovs balancées sur la caserne des Carabinieri.
Les noms des plus importants inquisiteurs qui ont coordonné les enquêtes sont :
Spina Eugenio (directeur supérieur de la Police, chef du service antiterrorisme),
Pifferi Lucio (chef de la DIGOS de Firenze),
Creazzo Giuseppe (Procureur de Firenze).
En tant qu’anarchistes, ça ne nous intéresse pas de savoir qui a mené ces actions efficaces, concrètes, vivantes. L’État italien, après la poursuite de l’Opération Scripta manent, frappe à nouveau des compagnons réfractaires, qui pensent que l’action directe sans médiation et destructrice est le moyen fondamental de la lutte révolutionnaire anarchiste.
On peut malheureusement voir que l’action directe anarchiste contre l’État et le Capital est toujours moins vivante, du coup l’apparat répressif fait son travail avec beaucoup de facilité, contre ceux qui maintiennent des positions fermes sur le chemin révolutionnaire. C’est fondamental, et juste, de ne pas mélanger des compagnons anarchistes au simple ramassis politique de l’antifascisme et des parcours antirépressifs, qui, en tant qu’anarchistes, ne nous appartiennent pas. Avec ce texte nous exprimons notre proximité avec toutes ces individualités qui agissent, de façon inconditionnelle, avec des revendications ou pas.
Il est important de revendiquer collectivement ces pratiques, en tant que partie de la lutte anarchiste révolutionnaire, afin de ne pas isoler nos chers compagnons. Les raisons du fait que notre anarchisme porte l’illégalisme et la propagande par le fait sont que nous pensons qu’il est strictement nécessaire, hier comme aujourd’hui, de faire tous les efforts possibles pour propager et diffuser l’idée révolutionnaire anarchiste par les mots, les publications etla poudre noire.
Du coup, l’attentat, l’incendie, le pillage, les attaques armées sont partie intégrante de la guerre totale menée, sans limites prédéterminées, contre l’État. Qu’on abandonne les armes de la politique et qu’on s’engage à nouveau dans la politique des armes, de façon illimitée, consciente et constante.
En avant compagnons anarchistes internationales, quand les taules ne suffiront plus à faire taire les tonnerres de dynamite, nous serons seulement à mi-chemin. Attaquons l’autorité qui se présente sous n’importe quelle forme, sans attendre, avec tous les moyens à notre disposition.
Et le reste ?
Le reste c’est seulement le bavardage de ceux qui voudraient toujours quelque chose de nouveau, mais n’ont pas le courage de le prendre, ici et maintenant.
Des anarchistes
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Les adresses des deux compagnons encore en taule (attention, ils ont changé) :
SALVATORE VESPERTINO
c.c. Sollicciano
via Minervini 2r
50142 – Firenze (Italie)
PIERLORETO FALLANCA
Borgo San Nicola 4
73100 – Lecce (Italie)
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Genova : Sabotage en solidarité avec les compagnons emprisonnés
ContraInfo / mercredi 9 août 2017
Gênes : deux antennes relai ont été sabotées avec du feu, en solidarité avec les compagnons emprisonnés de Firenze, Hambourg, Ferrara et partout dans le monde !
