Nice : Brûle les yeux de l’État, caillasse ses larbins

Nice matin / jeudi 23 février 2017

Mardi soir, la caméra installée au 8, boulevard Henri-Sappia à Nice a pris feu. Un incendie vraisemblablement d’origine volontaire.

Christian Estrosi, premier adjoint à la Sécurité, a annoncé son intention de déposer plainte: « Ces actes sont inacceptables. Cela démontre que les caméras gênent les délinquants. Nous portons plainte à chaque dégradation. »

Les réparations sont estimées à 1 500 euros selon les services municipaux. Depuis 2010, une soixantaine de dégradations ont eu lieu sur une vingtaine de caméras, pour un montant d’environ 150 000 euros, toujours selon les mêmes services. Ils précisent également que la veille de l’incident, la caméra avait permis d’intercepter un individu qui était arrivé au nord de la ville après avoir refusé de se soumettre à un contrôle routier de la police nationale sur la promenade des Anglais.

Au moment de leur intervention, mardi soir, les pompiers avaient été victimes de caillassage et avaient dû procéder à l’extinction du feu sous protection policière. Eux aussi ont déposé plainte pour violence. Une démarche devenue habituelle, puisque d’après le service de la Sécurité publique du ministère de l’Intérieur, en 2015, 1.939 agressions ont été déclarées au plan national par les soldats du feu et 1.733 plaintes ont été déposées.

 

 

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