NdAtt. : La haine contre les flics et tous leurs semblables est très partagée. Du coup, les actes qui la concrétisent se produisent à tout moment et un peu partout, même si certaines fois, comme ces dernières semaines, il peuvent être plus nombreux suite à une saloperie particulière des assassins en bleu.
N’oublions pas aussi l’effet des médias, qui, si parfois mettent en avant des cas de révolte, peuvent aussi les passer sous silence dans le but de ne pas contribuer à répandre les flammes. C’est ce qui se passe depuis quelques jours, quand la couverture médiatique des échauffourées qui se produisent dans certaines zones de la banlieue parisienne a diminué. Les émeutes et différents exemples de vengeance contre ce monde ne sont pourtant pas terminés (par exemple, plusieurs Autolib’ ont été incendiées le 14 février à Drancy en pleine journée, une à Montreuil et deux à Ville d’Avray la même nuit, etc. Des infos qu’on peut trouver sur internet ou dans le monde réel).
Ces actes de vengeance contre certains des responsables directs de la vie de merde que nous subissons ne sont pas le seul ressort d’une catégorie déterminée (comme les fantasmés « jeunes de banlieue »), des catégories, rappelons-le, qui sont des outils de domination. Il n’y pas d’un côté des « militants » supposés habiter tous à Paris Intra-muros (où habitez-vous?) et des « jeunes de banlieue » supposés imperméables aux rêves révolutionnaires. Il y a toute une multitude d’individus tous uniques, dont le dénominateur commun est la haine contre la police et le monde qu’elle défend. Le flics se mangent la haine et des coups tous les jours de l’année, en ville comme à la campagne ou dans les banlieues des grandes métropoles et, oui, tout le monde déteste la police (même si toutes les raisons de cette haine n’ont pas des visées subversives et ne sont pas toujours partageables par des révolutionnaires).
Voilà donc quelques exemples de haine anti-flic par l’acte :
Picardie: Les flics aussi ont des adresses
L’Express / Samedi 18 février 2017
Cinq voitures personnelles de policiers affectés dans plusieurs villes de l’Oise et de l’Aisne ont été incendiées. En trois jours, cinq policiers de l’Oise et de l’Aisne ont vu leurs voitures personnelles, non siglées, frappées par des incendies volontaires. Des affaires prises très au sérieux par la direction départementale de la police. Qui sont les mystérieux individus qui s’attaquent aux policiers de Picardie? Cinq voitures personnelles de fonctionnaires ont été incendiées entre lundi et jeudi dans l’Aisne et l’Oise, ont indiqué des sources judicaires. A ce stade, le lien entre les différentes affaires n’a pas encore été formellement établi. Dans la nuit de lundi à mardi d’abord, les véhicules de deux policiers, non siglés, ont été brûlés à Sainte-Geneviève et à Lachapelle-Saint-Pierre (Oise). Selon le parquet de Beauvais, ils étaient garés à proximité du domicile des fonctionnaires.
Mercredi matin, dans une petite ville près de Compiègne, deux autres voitures d’un couple de policiers ont été victimes d’un incendie. Selon RTL, les deux fonctionnaires, très inquiets, sont persuadés d’avoir été suivis. Leur immeuble est situé à 30 kilomètres de leur lieu de travail.
Enfin, dans la nuit de mercredi à jeudi, les faits se sont déroulés dans le centre de Soissons, dans l’Aisne. Selon le parquet local, un policier travaillant au commissariat de la ville a retrouvé sa voiture incendiée, alors que cette dernière était garée à côté de sa résidence.
Pour l’heure, « il n’y a rien qui permette de dire qu’il y a un lien entre toutes ces affaires si ce n’est qu’effectivement il s’agit à chaque fois de voitures de fonctionnaires de police, que ce sont les mêmes types de cibles. Mais les individus qui ont brûlé ces différentes voitures sont-ils les mêmes? On ne sait pas », a commenté le parquet de Soissons, précisant qu’il n’y pas eu d’interpellations à ce stade. Une enquête pour « destruction par incendie » a été ouverte et confiée à la section de recherches d’Amiens et à la police judiciaire de Lille. Ces incendies sont prise très au sérieux par la direction de la police de l’Oise. Dans une note confidentielle révélée par RTL, le patron de la sécurité publique rappelle que l’affaire Théo a déclenché « un contexte d’hostilité croissante envers les forces de l’ordre ». Aussi appelle-t-il ses fonctionnaires à la prudence lorsqu’ils effectuent leur trajet entre leur domicile et leur travail. « Les incendies volontaires récemment perpétrés […] laissent clairement penser que la qualité de policiers des propriétaires était visé », souligne-t-il.
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MAJ fin février : Le flic de La Chapelle Saint-Pierre a loupé une occasion de faire quelque chose de bien
extrait du Parisien / lundi 27 février 2017
Voilà un rebondissement qui risque de mettre dans l’embarras toute une profession. Le 14 février, deux véhicules – une Citroën et une Mercedes – appartenant à deux fonctionnaires de police du commissariat de Sarcelles (Val-d’Oise), étaient incendiés à quelques heures d’intervalles, près de Beauvais (Oise). Le premier feu s’était déclaré vers 1h du matin à Sainte-Geneviève. Le second à 3h50 à Lachapelle-Saint-Pierre.
L’enquête a pris ce lundi un tournant inattendu. Vers midi, les sapeurs-pompiers et le Samu se sont rendus au domicile du policier de Lachapelle-Saint-Pierre. L’homme venait de faire une tentative de suicide, après avoir mélangé alcool et médicaments. Le fonctionnaire, âgé de 40 ans, aussi sapeur-pompier volontaire dans le Val-d’Oise, avait laissé une lettre expliquant, entre autres, être l’auteur de l’incendie de son propre véhicule. Il avait repris conscience avant l’arrivée du Samu, et a été transporté à l’hôpital de Beauvais. […]
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Paris : Poulets en plein air
Indymedia Nantes / vendredi 17 février 2017
En passant par la place des fêtes (19ème arrdt),En début de semaine, on a vu que les vitres du commissariat de la place laissaient passer de gros courants d’air, et qu’un tag ornait la façade : « vengeance » avec une flèche indiquant les vitres trouées. Le temps de dégaîner notre appareil photo, le tag avait disparu, mais il reste des planches en bois à la place de vitres aux fenêtres.
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Vénissieux : Le rap pris au sérieux
Le Progrés / mercredi 1er février
Entre 200 et 300 personnes ont semé le trouble ce mercredi en fin d’après-midi dans le quartier des Minguettes à Vénissieux. Un important dispositif de sécurité était encore déployé sur le plateau à 17h15 et plusieurs interpellations ont été effectuées par les forces de l’ordre qui fait usage de gaz lacrymogène.
Selon les premières informations recueillies sur place, le tournage d’un clip de rap aurait dégénéré. Le rassemblement aurait été annoncé mardi soir sur les réseaux sociaux. Les participants s’étaient donné rendez-vous devant le centre commercial de la Darnaise.
Diverses dégradations ont été commises : poubelles incendiées, vandalisme. Les policiers ont essuyé des jets de projectiles.
Les pompiers ont transporté une adolescente de 16 ans à l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron, qui a été incommodée par l’usage des gaz lacrymogènes.
Du fait de ces incidents, la circulation du tramway T4 était perturbée. Les rames ne desservent plus une partie du plateau et s’arrêtent à la station « Maurice-Thorez ».
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Villiers-sur-Marne : Échauffourée en réponse à une interpellation
Le Parisien / vendredi 3 février 2017
Il fait le tour de sa voiture, relève les impacts sur la carrosserie et soupire : « mais qu’est-ce qu’il s’est passé ici ? ». Cet habitant du quartier des Hautes-Noues à Villiers-sur-Marne constate les dégâts après les échauffourées qui ont éclaté ce vendredi soir, au lendemain d’une interpellation mouvementée. Vers 21 heures, les policiers ont été visés par des projectiles lancés, selon nos informations, par un groupe de 30 à 50 personnes. « Un cocktail Molotov rempli de White-Spirit a aussi explosé mais personne n’a été touché », assure une source policière. Derrière la voiture cabossée, les restes de cette escarmouche : pierres, bris de verres et un lanceur de 40, une arme équipée de « balles de défense ». Les forces de l’ordre, venues de plusieurs circonscriptions, ont répliqué. Bilan : 13 tirs de flash-ball, deux grenades de désencerclement et quatre grenades lacrymogènes. « Ça a bien allumé », résume un policier. Selon nos informations, personne n’a été blessé. Le calme semblait revenu dans le quartier vers 22 heures.
Cette échauffourée est sans aucun doute une réponse à l’interpellation de jeudi soir. Vers 19 h 15, l’arrestation dans la cité d’un homme qui détenait sur lui de la résine et de l’herbe de cannabis avait commencé à devenir mouvementée, quand, selon la police, il avait « simulé un malaise ». Plusieurs personnes avaient alors porté des coups aux fonctionnaires et lancé des projectiles sur les pompiers. Trois individus avaient été interpellés dont le jeune au « malaise », transporté par les pompiers à l’hôpital Saint-Camille. « Il avait des convulsions, avance un des jeunes. Il est sorti de l’hôpital aujourd’hui [ce vendredi, NDLR] ». Toujours est-il que de nouvelles violences avaient éclaté ensuite. La situation était revenue à la normale vers 22 h 45.
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Triel-sur-Seine : Les gens du voyage détestent la police
Le Parisien / lundi 6 février 2017
Des policiers ont été pris à partie par un groupe de gens du voyage dans la nuit de dimanche à lundi à Triel-sur-Seine. Peu avant minuit, les forces de l’ordre sont appelées pour un différend dans un camp de Tziganes. Les protagonistes sont très alcoolisés et, à l’arrivée de la patrouille, se liguent contre les fonctionnaires en leur lançant des projectiles. Les policiers parviendront, non sans mal, à sortir du camp. Aucun d’entre eux n’a été blessé. […]
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Essonne : Caillasser les flics, c’est comme Call of Duty : un petit plaisir quotidien
Le Parisien / mercredi 8 février 2017
Nette recrudescence des attaques sur les policiers dans les quartiers sensibles de l’Essonne ces trois dernières semaines. Douze épisodes de violences urbaines ont été recensés à Etampes, Les Ulis, Draveil, Montgeron, Brunoy, mais surtout à Corbeil-Essonnes, comme l’illustrent les deux procès qui se sont tenus ce mercredi.
« Les guet-apens et les caillassages, ça a toujours été la spécialité, la signature des Tarterêts », soulignent des gradés de la police à propos de ce quartier de Corbeil. A tel point que certains se sont même résolus à s’acheter des casques sur leurs deniers propres, ceux qui leur sont fournis ne les satisfaisant pas. « C’est dû à la configuration des lieux avec des rues étroites où on peut bloquer des voitures de police, reprend un fonctionnaire. Et puis il y a aussi la désorganisation du trafic de stupéfiants. Il y a moins de discipline que d’autres quartiers. » Claude Carillo du syndicat de police Alliance embraye : « Aux Tarterêts, depuis des générations on inculque aux plus jeunes que l’envahisseur c’est la police. Et comme la nouvelle génération est ultra-violente, ça donne ce résultat. »
Les récentes flambées de violences urbaines, seraient en partie constituée de représailles après des saisies de stupéfiants, mais pas seulement : « Il y a une question de suprématie et un phénomène d’imitation. Si on parle de Grigny [NDLR : qui a été l’objet de toutes les attentions après l’attaque de policiers au cocktail Molotov le 8 octobre dernier], ils en remettent une couche à Corbeil. Ils ont soif de combat, c’est leur jeu, une sorte de Call of Duty (NDLR : un jeu vidéo de guerre) version réelle », soupire un membre de la brigade anticriminalité (Bac) locale. « Tous les jours il y a des projectiles lancés sur des patrouilles, note Hanem Hamouda, la commissaire de Corbeil. Les jeunes essayent de nous décourager parce qu’on dérange leur business.»
Face à ces agressions, les policiers restent mobilisés. « On a appris à vivre avec », résument les membres de la Bac de Corbeil. « On a des blessés, mais on y retourne car on sait que certains ont vraiment besoin de nous, poursuivent-ils. Ils nous le murmurent parfois quand on les croise, pour que les jeunes ne remarquent pas qu’ils nous parlent. » Les policiers essayent même parfois de renouer le dialogue : « On a des discours paternalistes, mais avec les mineurs ça ne marche pas, on sent qu’ils ont la haine du flic. Même s’ils nous connaissent et savent qu’on est réglo. »
Corbeil, Les Ulis, Draveil, lundi 6 février. Vers 16 heures, à Draveil, quartier des Bergeries, une quinzaine de jeunes s’oppose à l’interpellation d’un homme qui circule sur un scooter vraisemblablement volé. Les motards de la police sont bousculés, des coups de pied sont mis dans leurs deux-roues. À Corbeil, deux épisodes : le premier vers 15 heures, résulte d’une intervention pour un trafic de stupéfiants aux Tarterêts. Un policier reçoit un bocal de verre sur son casque jeté depuis les étages. Une conserve de confiture éclate aussi sur le véhicule sérigraphié. À 21 h 30, des pierres sont jetées sur une patrouille de police. Sans faire de blessé. Vers 21 h 30, une voiture de police stationnée devant le commissariat des Ulis est criblée d’impacts de pierres.
Montgeron, 5 février. Dans le quartier de l’Oly, la police contrôle une moto montée par trois passagers. Ils prennent la fuite. Les fonctionnaires essuient des jets de projectiles depuis les immeubles. Un bidon de 5 l d’eau tombe au pied des agents. Leurs motos sont mises au sol par deux hommes qui sont arrêtés.
Corbeil, 31 janvier. Vers 15 heures, aux Tarterêts, des projectiles sont jetés sur une patrouille de police. Pas de blessés.
Corbeil, 27 janvier. À Montconseil, une dizaine de jeunes court en direction d’une voiture de police et lance deux cocktails Molotov, sans atteindre leur cible. Des pavés sont aussi envoyés vers les agents.
Corbeil, 26 janvier. À 20 h 30, à Montconseil, lors d’une interpellation, les fonctionnaires sont victimes de jets de pierre. Un « caillasseur » présumé est interpellé.
Corbeil, 25 janvier. Aux Tarterêts, deux vagues de violences urbaines. À 18 h 30, un pavé traverse le pare-brise d’une voiture de police. Un agent est touché à la tête, deux autres reçoivent des éclats de verre. Une sécurisation du quartier est entreprise. Les fonctionnaires sont caillassés par une vingtaine de jeunes.
Brunoy, 24 janvier. Vers 17 h 30, des pierres sont jetées sur la police dans le quartier des Hautes-Mardelles.
Étampes, 23 janvier. Des hommes de la police municipale sont ciblés par des jets d’objets, dans le contexte tendu lié à l’installation de caméras de surveillance.
Corbeil, 22 janvier. Aux Tarterêts à 19 heures, les agents accompagnent les pompiers appelés pour une personne malade. Ils sont agressés par une dizaine de jeunes qui lancent des pierres. Les sapeurs partent. Les policiers répliquent avec des grenades de défense, mais les jeunes continuent leur attaque jusqu’à l’arrivée de renforts.
Corbeil, 20 janvier. À 20 h 30, aux Tarterêts, un homme au milieu de la chaussée oblige le véhicule de police à s’arrêter. Il lance un pavé sur la voiture qui traverse le pare-brise et blesse au visage un agent. Les autres passagers sont touchés par des débris de verre.
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Corbeil-Essonnes : On disait justement…
Le Parisien / samedi 11 février 2017
Les scènes de violence visant les policiers se répètent inlassablement [pauvres petits chéris… NdAtt.]. Une patrouille de police a une nouvelle fois été caillassée, vendredi en début de soirée, dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes. Si aucun fonctionnaire n’a été blessé, le pare-brise de leur voiture a, lui, a été endommagé par les jets de pierre. A l’aide de renforts, les forces de l’ordre ont sécurisé le quartier et ont découvert, à proximité de l’agression, des pierres et trois cocktails Molotov prêts à être utilisés. « Mais aucun cocktail Molotov n’a été lancé sur la patrouille », précise une source policière. Ce midi, personne n’avait encore été interpellé.
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Méru (Oise) : Faute de police, ici con caillasse les gendarmes
Le Parisien / vendredi 10 février 2017
Neuf jeunes de 14 à 18 ans ont été interpellés cette semaine à Méru. Ils sont soupçonnés d’avoir jeté des pierres contre les gendarmes à deux reprises. Le 28 janvier, vers 18 heures, les militaires menaient une opération antidélinquance au rond-point de la Manufacture quand ils ont été caillassés. Alors que des renforts arrivaient, la dizaine d’adolescents a trouvé refuge dans des immeubles. Dans la nuit, à 1 heure du matin, une patrouille est de nouveau prise à partie. Grâce aux caméras de vidéosurveillance, six personnes ont été interpellées mercredi. Trois autres le lendemain. La plupart sont des mineurs. Mis en examen, ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir la nuit.
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Sartrouville (Yvelines) : Vise bien, vise les flics
Le Parisien / samedi 11 février 2017
Un équipage de police a été pris à partie par un groupe de jeunes vendredi vers 19 heures à Sartrouville. Alors qu’ils intervenaient sur un accident corporel dans le secteur du théâtre, les policiers ont, comme trois jours auparavant, été une nouvelle fois la cible de jets de projectiles et de tirs de mortier. Six poubelles ont également été incendiées. Trois adolescents, âgés de 14 à 16 ans, ont été placés en garde à vue. Ils devraient être prochainement convoqués par un juge pour enfants.
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Clamart (Hauts-de-Seine) : Flic-car-jumping
Le Parisien / dimanche 12 février 2017
Scène pour le moins inhabituelle à Clamart vendredi soir. Alors que des effectifs de police étaient en intervention rue d’Ile-de-France vers 20 h 30, deux jeunes ont profité de leur absence pour dégrader le véhicule sérigraphié. Ils sont montés sur le toit de la voiture avant de sauter dessus à pieds joints, sous l’œil de témoins. Ces derniers ont appelé police secours, et les fonctionnaires, alors à quelques mètres, ont pu interpeller les deux jeunes hommes sans problème. Et récupérer leur voiture, le capot enfoncé. Les deux jeunes ont été placés en garde à vue dans la foulée.
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Il y en a aussi pour les pompiers :
Melun : Attention à la croix démonte-pneu
Le Parisien / samedi 11 février 2017
Les pompiers qui intervenaient sur des feux de poubelle, dans la nuit de vendredi à samedi, à Melun, ont été victimes de jets de projectiles. Il était 2 h 30 du matin, quand ils sont venus tout simplement faire leur travail de secours, avenue du Maréchal-Juin. Pendant qu’ils éteignaient l’incendie, certains résidants d’un immeuble leur ont jeté des bouteilles en verre ou des pots de yaourts. Une croix démonte-pneu a même atterri sur le toit de leur camion. Par chance, personne n’a été blessé.
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Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) : Les pompier se font caillasser
Le Parisien / lundi 6 février 2017
Le calme aura été de courte durée dans le quartier des Hautes-Noues à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Des sapeurs-pompiers ont été caillassés dimanche soir vers 23 heures alors qu’ils intervenaient pour un feu de véhicule. L’incendie d’un engin de chantier dans le secteur de l’allée des Trois-Musiciens plus précisément. Les pompiers ont été pris à partie par une dizaine de personnes qui ont réussi à prendre la fuite à l’arrivée de la police.
Leur véhicule présentait plusieurs impacts suite à des tirs de projectiles mais il n’y a eu ni gros dégâts ni blessés, a fait savoir la BSPP. Vendredi soir, des échauffourées avaient éclaté au lendemain d’une interpellation mouvementée. Les forces de l’ordre, venues de plusieurs circonscriptions, avaient répliqué à coups de tirs de flash-ball, de grenades de désencerclement et de grenades lacrymogènes. Le calme était finalement revenu vers 22 heures. Samedi, la cité était restée tranquille également.
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Chenôve (Côte-d’Or) : Les soldats du feu se font voler leur camion
24matin / samedi 3 février 2017
[…] Les faits se sont produits jeudi soir aux alentours de 22 h 30. Le centre de secours de la ville reçoit alors un appel afin d’intervenir sur un ascenseur bloqué dans un immeuble de Chenôve et dans lequel des personnes seraient coincées.
Arrivés rapidement sur les lieux, les pompiers pénètrent l’immeuble en question, mais découvrent que l’ascenseur fonctionne très bien. Dans le même temps, des jeunes profitent de l’absence des soldats du feu pour s’introduire dans leur véhicule d’intervention. Selon le président du conseil départemental François Sauvadet, les jeunes seraient alors parvenus à démarrer le véhicule et à faire un tour du quartier avec. Après quelques instants, les pompiers sont parvenus à reprendre le contrôle de leur véhicule pour regagner leur caserne, mais alors qu’ils prenaient le chemin du retour, ils seront caillassés par des jeunes venus en renfort de leurs compères.
Fort heureusement, aucun pompier ne sera blessé dans ce guet-apens, mais le camion a été endommagé. En association avec le président du SDIS de Côte-d’Or, le Conseil départemental de la Côte-d’Or a décidé de porter plainte précisant qu’il le ferait désormais systématiquement dans les affaires de ce genre.
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… et faut pas oublier les bidasses :
La Verpillière (Isère) : Chef, on nous a volé les fusils !
Lyon Capitale / vendredi 3 février 2017
Les faits se sont déroulés vers 13h30, le jeudi 2 février. Des armes et des munitions ont été dérobées dans un véhicule appartenant à des militaires du 4e régiment de chasseurs de Gap, sur le parking du Mc Donald’s de La Verpillière. Selon des informations recueillies par France Bleu, la camionnette est de couleur blanche et aucun signe distinctif ne pouvait permettre de deviner qu’il s’agissait d’un véhicule militaire contenant des armes. Toujours selon France Bleu, deux fusils d’assaut et des munitions de pistolet automatique 9mm ont été dérobés.
Suite à cet incident, un hélicoptère et plusieurs dizaines de gendarmes ont été mobilisés. Les recherches se sont principalement concentrées sur La Verpillière, l’Isle-d’Abeau et Villefontaine. C’est dans cette dernière ville que le véhicule des malfaiteurs a été retrouvé, jeudi vers 17h. Cependant, les armes et les munitions dérobées n’étaient plus dans la voiture. Elles n’ont pas encore été retrouvées. L’enquête a finalement été confiée par le parquet de Vienne à la section de recherches de Grenoble.