Ouest France / Samedi 4 février 2017
Quatre personnes sont toujours en garde à vue à Nantes après la manifestation des militants d’extrême-gauche vendredi soir. Âgés de 20 à 50 ans, ils ont été interpellés pour participation à un attroupement, visage dissimulé et port d’arme. Quatre militants d’extrême gauche ont été interpellés vendredi soir lors de la manifestation contre l’extrême-droite à Nantes. Ces quatre hommes, âgés de 20 à 50 ans, ont été placés en garde à vue à l’hôtel de police. On leur reproche une participation à un attroupement, visage dissimulé, pour certains, le port d’arme, pour d’autres. Ils ne sont pas connus des services de police.
Vendredi, au moins 200 manifestants [D’autres sources parlent de 400 manifestants, NdA] avaient répondu à l’appel d’Alternative libertaire, Sud santé sociaux, la Confédération nationale du travail et le Nouveau parti anticapitaliste. Ils dénonçaient la tenue d’une conférence organisée par Breizh info, salle Bretagne à Nantes, avec un ancien leader du FN connu pour ses thèses anti-migrants. Tenus à distance par un important déploiement de forces de l’ordre, ils n’ont pas pu approcher de la salle où se tenait le meeting.
Les manifestants ont ensuite défilé dans les rues. Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre. Des aubettes [des pubs quoi!, NdA] ont été cassées ainsi que des véhicules dégradés. Des poubelles ont été incendiées.
Deux vitrines de banque ont été brisées [En vérité, il y a eu bien plus de dégâts: des photos prises par un journaflic montrent les diverses agences attaquées: deux banques (CIC et Banque Populaire); une agence immobilière « Square Habitat » du crédit agricole., NDA].
