L’Est Républicain / Dimanche 5 février 2017
L’agression a eu lieu ce dimanche en début d’après-midi aux abords d’un bus Ginko – sur la ligne 5 – qui circulait dans le quartier des Clairs-Soleils. Les plaintes seront déposées dans les heures ou jours à venir, et l’enquête de police ne fait que débuter, mais quelques éléments sont déjà connus. Alors qu’ils procédaient au contrôle d’un passager visiblement alcoolisé, deux vérificateurs ont été pris à partie de jeunes individus, attirés par la scène et désireux d’en découdre. Le ton est monté, les insultes ont fusé, et la situation devenue explosive a dégénéré en agression.
La procédure d’urgence a été déclenchée depuis le poste de conduite du bus et la police a pu intervenir sur les lieux. Ce dimanche en fin d’après-midi, aucune interpellation n’avait encore été effectuée. Les victimes ont été conduites aux urgences. Outre des contusions et deux fractures du nez, tous deux sont fortement choqués. « Ça a créé une grande émotion chez nous. C’est dur pour tout le monde, surtout que l’un des contrôleurs avait déjà été agressé le 14 juillet dernier », réagit Pierre-Edouard Dubois, directeur de Besançon Mobilités. Le responsable et ses collaborateurs joignent le geste à la parole en décrétant un arrêt immédiat, ce dimanche, de tous les bus et tramways de la ville ! « Par souci de solidarité et de sécurité », explique-t-il, « car on ne peut pas laisser passer un tel acte de sauvagerie ». La circulation devrait être rétablie pour ce lundi.