Le Parisien / Jeudi 29 septembre 2016
« Stop au vandalisme. » C’est le message lancé par la mairie de Mantes-la-Jolie à la suite des dégradations de l’éclairage public dans la cité du Val-Fourré. Depuis près de deux ans, certains quartiers sont très souvent plongés dans le noir, au grand dam des habitants qui n’hésitent pas à mettre en cause les services municipaux, sur les réseaux sociaux ou au cours de réunions publiques. « Il n’est pas juste de dire que nous ne faisons rien, déclare Sidi El Haimer, adjoint au maire (LR) de Mantes-la-Jolie, chargé de la voirie et de l’éclairage public. C’est un service public et nous l’assurons. Mais nous sommes victimes d’actes de vandalisme qui pénalisent tout le monde. » Régulièrement, la ville est confrontée à des incendies de transformateurs ou de lampadaires, notamment dans le secteur des Peintres-Médecins, théâtre régulier de violences urbaines. Chacun de ces sinistres nécessite une immobilisation du réseau électrique puis des réparations. « Il faut commander les pièces, effectuer des travaux de terrassement. Il y a parfois plusieurs semaines de travail après un seul incendie », explique l’élu.
Les services de Mantes-la-Jolie ont fait le bilan. Entre janvier et juin, la facture s’établit à 40 000 EUR de travaux, dont 30 000 EUR pour le seul quartier des Peintres-Médecins. A la suite d’un récent incendie, les pannes subsistent. La ville annonce que l’éclairage public reviendra à la normale « mi-octobre maximum ».
En attendant, la municipalité essaie de sensibiliser les habitants les plus jeunes aux conséquences du vandalisme.