Est Républicain / Lundi 4 juillet 2016
DES VITRINES commerciales, des murs, des voitures sérographiées [sic, NdAtt] ont été tagués dans la nuit de samedi à dimanche en plein centre-ville de Bar-le-Duc. Pas moins d’une vingtaine de tags sans équivoque constatés sur un local religieux rue Rousseau, sur une agence bancaire et une voiture d’une filiale d’EDF stationnée rue Rousseau, sur l’agence de L’Est Républicain place Reggio ou encore d’autres commerces du boulevard La Rochelle.
Ces slogans particulièrement injurieux et insultants marqués en peinture noire à la bombe, ont pris pour cible les deux parlementaires meusiens Bertrand Pancher et Gérard Longuet, mais aussi la police ou encore l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). À l’arrière d’une voiture utilitaire taguée, on distingue aussi très clairement au marqueur l’inscription « Bure stop »… Une équipe de nettoyage de la Ville est passée à l’action en fin de matinée pour effacer toute trace de ce raid nocturne.
Du côté de la Maison de la résistance à Bure¹, c’était la consternation chez les militants à l’annonce de la nouvelle, certains n’hésitant pas à condamner les faits qui se seraient déroulés en marge du festival RenaissanceS. L’enquête pourrait en effet s’orienter vers un groupe individus ayant perturbé, samedi dès 19 h 30, une réception organisée par les partenaires de RenaissanceS en Ville-Haute, en présence notamment de cadres dirigeants de l’Andra. Une banderole « anti Bure » ayant été déployée à proximité avant d’être mise à l’écart suite à l’intervention des services de sécurité.
Note d’Attaque:
¹Lieu d’un collectif de gentils opposants à la poubelle nucléaire à Bure. Comme on le constate ici (et quasi-systématiquement), ces « opposants » se dissocient clairement de l’acte chez l’ennemi journaflic, en l’occurrence dans cet article de l’Est Républicain (qui est, comme tout larbin de l’Etat et du capital, pro-nucléaire et ardent défenseur de ce monde de merde). Ces petites merdes citoyennistes, qui donnent un coup de main aux flics pour leur entreprise répressive, doivent s’attendre à quelques retours de bâton de la part de ceux qui ne négocient rien et n’attend rien de cette société irradiée et mortifère au service du profit.
Nous profitons de ces quelques lignes pour apporter notre solidarité indéfectible avec le(s) tagueur(euse)s anonymes qui ont recouvert la ville de tags cette fameuse nuit.