Le Populaire / Lundi 20 juin 2016
Une porte vitrée brisée, des éclats de verre et des tâches de sang, c’est le triste constat qu’ont fait les militants de la CFDT de Limoges, ce lundi matin, en arrivant dans leur local. Les faits ont pu se dérouler dans la journée de dimanche ou dans la nuit de dimanche à lundi.
« Nous avons décidé de porter plainte immédiatement auprès de la police pour « intrusion et dégradations dans des locaux syndicaux » », explique Éric Brunie, secrétaire général de la CFDT en Haute-Vienne.
Pour l’instant, les intentions de ces visiteurs, tout comme leur identité, n’ont pas été déterminées. Des empreintes ont été relevées par les enquêteurs. Mais pour le secrétaire général, cet acte de vandalisme s’inscrit dans le climat social actuel, et celui des manifestations contre la loi Travail. « Ce n’est pas les premiers faits que nous constatons. Nous avons déjà connu des insultes sur les réseaux sociaux. Nous avons eu notre boîte aux lettres taguée. Notre boutique boulevard Louis-Blanc, qui se situe sur le passage des manifestants a fait l’objet de collages d’autocollants et de menaces. Pour nous, ce n’est pas une tentative de vol qui a avorté à cause d’une blessure », assure Éric Brunie. Le représentant syndical a également fait part de sa volonté d’alerter le préfet de Haute-Vienne de cet acte, qui s’inscrit, selon le secrétaire de la CFDT, dans la même démarche que les actes de vandalisme perpétrés contre certains partis politiques.