francetvinfo / mercredi 30 décembre 2015
Un homme suspecté d’être l’auteur de 30 viols et tentatives de viols en forêt de Sénart (Essonne) entre 1995 et 2001 a été arrêté le 28 décembre à Roubaix (Nord). Il a été confondu par son ADN. Pendant 20 ans, l’enquête a piétiné. La technique classique de recherche ADN ne fonctionne pas toujours. Les traces prélevées peuvent ne correspondre à aucune des personnes inscrites dans le fichier des empreintes génétiques. « Face à ces ADN qui ne parlent pas, un gendarme français a établi cette nouvelle technique dite des ‘parentèles’. Il est parti d’une hypothèse : si quelqu’un n’est pas dans ce fichier, peut-être que l’un de ses proches peut s’y trouver. Et il faut savoir que chaque individu possède un gène héréditaire de son père et un gène héréditaire de sa mère« , explique la journaliste de France 3 Florence Trintignac.
Une technique qui a déjà fait ses preuves
Les gènes héréditaires retrouvés peuvent avoir une correspondance : cela signifie que la personne repérée a un lien avec le suspect. De nouveaux prélèvements dans son entourage peuvent permettre de retrouver la bonne personne. Cette technique a déjà été utilisée dans l’affaire Elodie Kulik, cette jeune femme assassinée en 2002. L’auteur de ce crime a été retrouvé 10 ans après.