Le Dauphine / jeudi 3 décembre 2015
Trois agents de médiation travaillant pour la SDH (Société dauphinoise de l’habitat) se souviendront probablement longtemps du premier jour de l’opération “présence tranquillité” : venus mardi soir dans le secteur de la rue Denis-Papin, au Village 2 d’Echirolles, pour entrer en contact avec les jeunes du quartier, ils ont été reçus à coups de projectiles par une bande d’une quinzaine d’agresseurs, l’un des assaillants les braquant même avec une arme de poing.
Lancée à l’échelle départementale par le bailleur social sur une quinzaine de quartiers sensibles, l’opération “présence tranquillité” a pour but de mettre fin au vandalisme et aux occupations des halls, en liaison avec les forces de l’ordre. Mais il semble que cette initiative soit interprétée par certains habitants comme un casus belli, une intrusion insupportable dans ce qu’ils considèrent comme leur territoire