La Nouvelle République / jeudi 3 décembre 2015
La thèse de l’incendie volontaire ne fait pas de doute selon le commissariat de Blois. Le feu qui a détruit un bâtiment en construction du centre de formation des apprentis du bâtiment, rue André-Boulle, dans la nuit de mardi à mercredi a bien été allumé par des mains décidées à détruire. Des traces d’effraction ont été relevées sur place par les enquêteurs. En revanche, les policiers ignoraient encore hier comment le ou les incendiaires ont mis le feu. La piste d’un engin incendiaire type cocktail Molotov est évoquée, mais sans certitude. Par ailleurs, les policiers n’établissent pas de lien entre cet incendie et les feux de voiture allumés le week end passé en représailles à la mise en fourrière d’un véhicule.
Il était 23 h 35, ce mardi soir, lorsque les pompiers ont été alertés. Le bâtiment était la proie des flammes. Le feu avait pris au premier étage de l’édifice, entièrement en bois et recouvert de matériau isolant, avant de se propager rapidement.
Sous la direction du lieutenant Cochet, une quinzaine de soldats du feu et trois lances à incendie ont été nécessaires pour circonscrire le sinistre qui a détruit une surface de 100 m2. Les services d’ERDF sont venus, mais n’ont pas eu à intervenir, car cette maison en bois n’était pas encore raccordée au réseau électrique. La police nationale et le directeur de l’établissement se sont également rendus sur les lieux.
A priori, le reste de ce chantier très important de 25 millions d’euros au total et qui concerne 1.000 m2 de bâtiments sur un site de trois hectares n’a pas subi de dommages. L’incendie n’a pas fait de victime à cette heure avancée de la nuit où le site était en principe désert. […]