La Nouvelle République / jeudi 29 octobre 2015
La série se poursuit : au lendemain d’un premier incendie, dix véhicules ont été calcinés dans la nuit de mardi à mercredi. Deux jeunes hommes ont été interpellés par la gendarmerie dans la foulée : ils sont en garde à vue.
[…] Saint-Maixent-l’Ecole est la cible d’incendiaires ces derniers jours. Il est 3 h 30, dans la nuit de mardi à mercredi lorsque les pompiers sont à nouveau appelés pour des véhicules en feu, simultanément, à plusieurs endroits de la commune : devant la mairie, place du Centenaire mais aussi en périphérie de ville, dans le faubourg Charrault. Sept des dix véhicules ont été totalement détruits. « J’ai été réveillée par les aboiements du chien, et ensuite, il y avait d’importants bruits d’explosion », raconte une riveraine. Déjà, la nuit précédente, une voiture avait été brûlée volontairement. Et, sans lien établi à ce jour, des dégradations en série chez les forains survenues dernièrement viennent allonger la liste de préjudices.
Au petit matin hier, ces derniers évènements suscitaient la consternation et l’inquiétude. Jean-Luc Eprinchard, président du Clic (Centre local d’information et de coordination gérontologique), était vent debout. « Notre voiture, mardi, a été retrouvée volée et carbonisée devant un transformateur. Nous ne pouvons plus désormais assurer nos missions auprès des personnes âgées. J’ai dû déposer deux plaintes, une pour vol et une pour incendie volontaire. Aujourd’hui, il y a de nouveau une voiture du Département et surtout une voiturette. »
Une opération appelée « plan de recherche de malfaiteur » a été déclenchée immédiatement. Une quinzaine de gendarmes de la communauté de brigade de Saint-Maixent et le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) étaient mobilisés toute la nuit. Ils ont été rejoints tôt le matin par la technicienne en investigation criminelle.
Mise à jour [LNR] à 11 h. On a appris, ce jeudi, que deux jeunes hommes vivant à Saint-Maixent-l’École avaient été placés en garde à vue, dans la nuit de mardi à mercredi, peu de temps après les incendies de voitures – dix, dont sept véhicules totalement détruits – survenus un peu avant 3 h 30 du matin.