France Bleu / lundi 14 septembre 2015
Toulouse : JCDecaux et la mairie reflechissent à des vélos éléctriques
La mairie de Toulouse, Tisséo et JC Decaux réfléchissent à la possibilité de proposer des Vélôs Toulouse à assistance électrique et à élargir le service à d’autres communes de la Métropole. En service à Toulouse depuis 2007, Vélô Toulouse c’est aujourd’hui en moyenne 15.000 locations par jour, soit un vélo décroché toutes les quatre secondes dans une des 300 stations implantées en ville. Un succès qui amène aujourd’hui, la ville et Tisséo qui gère les transports en commun toulousains, à s’intéresser de près à la nouvelle offre de JC Decaux l’exploitant de Vélô Toulouse : des vélos électrique en libre service.
Il ne s’agirait pas de nouvelles bicyclettes mais d’une transformation progressive du parc existant. Une sorte de vélo deux en un avec au choix un vélo qui fonctionne en mode classique ou en mode électrique grâce à un petit moteur. Pour le mettre en marche, il suffira d’insérer la batterie dans l’encoche prévue à cet effet sur le vélo. Une batterie qu’il faudra louer et charger à la maison afin d’éviter les vols et les problèmes des bornes de rechargement pour l’exploitant.
Aujourd’hui, Vélô Toulouse compte quelques 30 000 abonnés. Le système qui fonctionne déjà à Lille ou encore Rennes permettrait à Vélô Toulouse de toucher une nouvelle clientèle, celle des seniors et des cadres qui ne veulent pas arriver transpirant à un rendez vous, mais aussi les habitants des autres communes de l’agglomération toulousaine.
Avec une autonomie de 10 km, ce vélo électrique est un bon argument pour installer des stations dans les villes limitrophes de la Métropole, comme Colomiers Balma ou Blagnac, dont les habitants pourraient ainsi rallier Toulouse ou se déplacer dans leur commune. Aujourd’hui, le trajet moyen effectué sur un vélô Toulouse est inférieur à trois kilomètres. Pour l’instant, la ville dit étudier le dossier et refuse de fixer une échéance de mise en service et d’évoquer une éventuelle hausse des tarifs.
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Londres : JCDecaux décroche le gros lot
mobilicities / lundi 17 août 2015
JCDecaux a annoncé avoir remporté le contrat des abribus publicitaires des transports urbains de Londres pour un montant de 700 millions d’euros sur huit ans à compter du 1er janvier 2016. Un marché qui porte sur 5000 abribus digitalisés et cible 6,5 millions de voyageurs par jour.
Les Français ont décidément le vent en poupe à Londres. Après Keolis avec l’exploitation du métro des Docklands, Thales et la signalisation de quatre lignes du London Underground, le groupe JCDecaux a été choisi par Transport for London (TfL) pour opérer le contrat d’abribus publicitaires des transports urbains. Un marché d’une valeur de 700 millions d’euros sur une durée de huit ans, « le plus important au monde », selon JCDecaux. Le groupe français va ainsi succéder à compter du 1er janvier 2016 à Clear Channel UK.
Le réseau de bus transporte chaque jour 6,5 millions de passagers et comporte près de 5000 abribus. « Ce contrat, combiné aux autres concessions d’abribus détenues par JCDecaux à Londres permet de créer une offre unique de 15 000 dispositifs rétro-éclairés de 2m2, ouvrant la voie à une transformation digitale sans précédent, a déclaré Jean-François Decaux, président du directoire et co-directeur général de JCDecaux dans un communiqué. Avec plus de 50% de ses revenus publicitaires au Royaume-Uni issus du digital d’ici 2017, JCDecaux veut faire de Londres la vitrine mondiale de la communication extérieure digitale. »
Le groupe français qui revendique la place de numéro un de la communication extérieure au Royaume-Uni, avait déjà lancé un écran digital de 120 m2 à la Gare de Waterloo, un dispositif digital situé à Old Street Roundabout EC1 et les tours digitales du terminal T5 de l’aéroport d’Heathrow. Avec les abribus londoniens, JCDecaux poursuit ainsi son implantation numérique dans la capitale.