Clicanoo / jeudi 26 mars 2015
Cinq mineurs ont été interpellés en début de semaine suite à une série de dégradations, notamment par un moyen dangereux, au niveau de deux écoles de la rue du Stade la semaine dernière.
L’affaire, qui s’est notamment déroulée le lundi 16 mars dernier, a provoqué un vif émoi dans le quartier de l’Etang-Salé les Hauts. Il faut dire que les mineurs impliqués dans ce dossier n’y sont pas allés de main morte.
Les faits se sont produits en pleine nuit au niveau de deux établissements scolaires voisins : l’école maternelle publique de l’Avenir et l’école élémentaire publique Gabin Dambreville qui sont situées au niveau de la rue du Stade. Cette nuit-là, à une heure tardive et certainement par oisiveté, cinq dalons âgés de 13 ans décident de faire une virée destructrice. Leur cible est toute choisie : deux écoles. Après avoir escaladé la clôture d’un des deux établissements, ils s’introduisent dans un bâtiment où ils dérobent de nombreux manuels scolaires qu’ils déchirent et éparpillent avant de renverser des poubelles. Ils écrivent ensuite des obscénités un peu partout sur les bâtiments avant de grimper sur les toits et de fumer des cigarettes. Mais les faits ne s’arrêtent pas là.
Visiblement insatisfaits de leur premier forfait, ils reviennent tranquillement à la charge le lendemain. Cette fois, ils passent au stade supérieur et défoncent les fenêtres du réfectoire dans lequel ils saccagent tout avant de dégrader et d’incendier une partie de l’école. La communauté de brigades de gendarmerie de l’Etang-Salé est alors chargée de rechercher les auteurs présumés suite au dépôt de plaintes. Il y a quelques jours – au terme d’une enquête rondement menée dans le voisinage proche des établissements qui doivent rouvrir leurs portes aujourd’hui – les gendarmes parviennent à identifier cinq mineurs.
Inconnus de la justice, ces derniers ont été entendus et ont reconnu l’intégralité des faits auprès des enquêteurs auxquels ils ont déclaré avoir voulu s’amuser. Pour cela, ils devront désormais répondre de leurs actes dans le cadre d’une convocation devant le tribunal pour enfants de Saint-Pierre avec, à la clé, certainement une inscription à leur casier judiciaire.