Est républicain / mardi 3 février 2015
Depuis la dernière coupure d’électricité, qui a affecté la circulation du tramway, en milieu de semaine dernière, le calme règne dans le quartier de La Grette. Depuis des mois, les incidents étaient pourtant quasi quotidiens. Ces coupures sauvages effectuées sur le réseau d’éclairage public étant destinées à plonger dans le noir les caméras de vidéosurveillance qui gênent le trafic de stupéfiants. Si la police a fort à faire avec la grosse poignée d’énergumènes qui se livrent à ces dégradations, la Ville ne reste pas les bras croisés. Après avoir étudié toutes les possibilités pour mettre fin à ces exactions à répétition, il a été décidé de reconfigurer l’éclairage public du secteur.
Déjà, depuis quinze jours, plusieurs projecteurs ont été installés sur les immeubles, rendus ainsi inaccessibles, et alimentés en courant par une autre voie. Ce programme va se poursuivre avec l’installation de poteaux d’éclairage en bétons de douze mètres, alimentés en aérien, sur une source différente que celle alimentant le quartier. Ce qui devrait au moins rendre infiniment plus délicat, toute tentative d’intervention délictueuse sur le réseau.