nicematin / vendredi 25 avril 2014
Jeudi matin, les habitants de Saint-Jean-la-Rivière (commune d’Utelle, dans les Alpes-Maritimes) ont découvert les dégâts. Dans la nuit, un ou plusieurs individus s’en étaient pris à des bâtiments publics. Dans la nuit de mercredi à jeudi, Saint-Jean-la-Rivière (commune d’Utelle) a été la cible d’individus sans foi ni loi, dont l’action destructrice s’est concentrée sur l’école, la mairie, et les alentours (notamment la Poste): alarmes arrachées, salles de classe saccagées, vitres brisées, extincteurs projetés sur les fenêtres, façades souillées à la peinture verte avec des inscriptions et des dessins obscènes, lourdes jardinières renversées et brisées, panneaux directionnels arrachés, poubelles arrachées…
Jeudi matin, ce déferlement de violence et de haine laissait les habitants stupéfaits et furieux.
La gendarmerie est très rapidement venue constater les dégâts et procéder aux prises de photos et d’empreintes, ceci en présence de Thierry Vinsot, premier adjoint au maire (Bernard Cortes était en voyage), et des employés de la mairie qui ont découvert ce saccage à leur arrivée au bureau.
D’autres tags obscènes ont été peints à l’entrée du village, ainsi que sur le panneau marquant l’arrivée à Saint-Jean-la-Rivière.
La gendarmerie est chargée d’enquêter sur ces faits. Peut-être un indice : le prénom d’une personne tagué en grand sur un mur.
Pour l’instant, aucune explication n’a filtré. Pour quelle raison s’en prendre à des bâtiments publics ?
Mais une chose est sûre : la facture pour réparer toutes ces dégradations va être salée.