Indymedia Nantes / lundi 31 mars 2014
Dans la nuit de samedi à dimanche 30 mars, plusieurs actions ont été menées contre les élections.
La permanence de la crapule politicarde Jacques Grosperrin située rue de Vesoul a vu deux de ses immenses vitres perforées. Son bord politique importe peu, car c’est bien la représentation politique et ce monde de merde dans lequel on tente de survivre qui ont été visés. De plus, deux écoles servant provisoirement à leur jeu démocratique ont eu leurs murs recouverts de tags. Sur l’école ‘Jean Wirsch’, on pouvait lire « A bas les maîtres », « Elections pièges à cons » ou encore « feu aux urnes ». Sur les murs intérieurs de l’école ‘Paul Bert’, les messages étaient « les maîtres ça ne s’élit pas, ça se détruit », « contre toute autorité ». L’inscription « Nique ton maire » a été écrite à de multiples reprises sur les murs de plusieurs quartiers du centre-ville. L’abstention ne suffit pas, passer à l’attaque et exprimer notre rejet de leur démocratie est plus que nécéssaire ! Pour l'(A)narchie !
dans L’Est Républicain (source de l’image également) :
Les casseurs ont parfois de drôles d’idées. L’UMP, cible régulière de vandalisme sur ses locaux de la place Victor-Hugo et qui en a déjà vu de toutes les couleurs, vient d’expérimenter une nouvelle forme d’hostilité et de désagréments.
La permanence électorale de Jacques Grosperrin et ses alliés UDI et MoDem, rue de Vesoul, a été dégradée au cours de la nuit de samedi à dimanche. Des trous ont été percés dans la vitrine de façade et la vitre latérale du local. Et c’est là que l’on s’interroge légitimement sur la mécanique complexe et biscornue qui fait agir certains.
À la pointe de vitrier
Celui ou ceux qui ont perpétré ces actes de vandalisme ont utilisé une pointe de vitrier en diamant, mieux, un dispositif permettant de découper dans l’épaisse vitre de 1 cm d’épaisseur un rond parfait d’environ 20 cm de diamètre. Sur le côté, on suppose que la même technique a été employée mais que l’entaille n’a pas été suffisamment profonde pour chasser la rondelle de verre. Le travail a donc été achevé d’un bon coup de pavé, beaucoup plus classique. Dans le quartier, personne n’a a priori rien vu ni entendu et les faits ont été découverts par les militants à 7 h du matin.
Tout à l’excès de sa campagne, probablement sous le choc, M. Grosperrin a publié un communiqué où il dénonce la « lapidation » et le « saccage » de sa permanence qui n’a cependant pas été visitée.
Informé, le principal adversaire du candidat, Jean-Louis Fousseret s’est rendu sur place afin d’assurer l’équipe de campagne de son « soutien républicain face à cet acte inqualifiable, irrespectueux et méprisant pour l’absolue sérénité que mérite chaque scrutin démocratique ».