Behren-lès-Forbach (Moselle) : Suite à une arrestation, la mairie et des bagnoles défoncées à coup de pierres et de molotov, gendarmes et pompiers attaqués [Mis à jour]

AFP / mardi 11 mars 2014

Des violences urbaines ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi à Behren-lès-Forbach (Moselle), près de Forbach, quelques heures après l’interpellation par les gendarmes d’un jeune meneur d’un quartier sensible de la commune, a-t-on appris mardi de sources concordantes.Ce jeune homme de la cité a été interpellé lundi vers 16H00, ce qui a entraîné des «échauffourées» entre jeunes du quartier et forces de l’ordre, selon le parquet de Sarreguemines. Cinq gendarmes ont alors été légèrement blessés, selon la même source. Peu avant 22H00, «probablement pour venger» le meneur interpellé et placé en garde à vue, «une trentaine de jeunes habillés de noir et aux visages dissimulés» ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur la mairie de la commune, cassé la vitrine d’un commerce voisin et brisé les vitres de véhicules en stationnement à coups de battes de baseball, a déclaré à l’AFP un officier de gendarmerie de Forbach. Interrogé, le parquet de Sarreguemines a évoqué «entre 20 et 30» véhicules vandalisés. Un véhicule de pompiers qui intervenait pour des feux de poubelles a été également caillassé, ont précisé les pompiers et les gendarmes.

Près d’une centaine de gendarmes et un hélicoptère ont été mobilisés sur place dans la nuit, mais aucune nouvelle interpellation n’a eu lieu et il n’y a pas eu de nouveau blessé.

Forbach et Behren-lès-Forbach ont été classés à l’automne dernier en zone de sécurité prioritaire (ZSP) par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui s’était rendu sur place début octobre.

La sécurité est l’un des enjeux majeurs des municipales à Forbach, ville déshéritée de Moselle-Est convoitée notamment par Florian Philippot, le n°2 du Front national, qui arriverait en tête au premier tour, selon un récent sondage.

M. Philippot a d’ailleurs aussitôt réagi dans un communiqué mardi aux événements survenus dans la commune voisine, qui selon lui «rappellent à chacun l’échec des politiques (de l’UMP et du PS) en matière de sécurité publique», et constituent «une gifle de rappel à des responsables locaux qui nient les problèmes d’insécurité pour ne pas avoir à les traiter».

Interrogé par l’AFP, le maire sans étiquette de Behren-lès-Forbach, Jérôme Dibo, n’a pas souhaité s’exprimer directement sur ces violences, pour «ne pas rajouter de l’huile sur le feu» sur une «situation beaucoup plus complexe» qu’il y paraît, et sur fond d’un «contexte suffisamment tendu comme ça» avant les municipales, a-t-il dit.

***

Behren-lès-Forbach : 30 individus cagoulés saccagent la ville

tout-metz / mardi 11 mars 2014

Aux alentours de 22h dans la soirée du lundi 10 mars 2014, d’importantes dégradations ont été faites à la mairie de Behren-lès-Forbach, mais aussi sur plusieurs voitures et, entre autres, vitrines de commerçants dans l’ensemble de la cité.

Tout a pris son départ aux alentours de 16h, lorsqu’un jeune homme était recherché pour vol de voiture. Au moment de l’interpellation, une quarantaine de jeunes personnes se sont opposées en frappant les gendarmes et en leur lançant des projectiles, comme des cailloux, par exemple.

Au total, à ce moment, 5 gendarmes ont été blessés et 2 voitures dégradés.

Peu avant 22h, une trentaine d’individus cagoulés et habillés de noir ont dégradés plusieurs endroits de la ville : des vitres de voitures, des vitrines de commerçants. La mairie et la Poste ont également subies des dégradations, et des poubelles ont été mises en feu.

Il s’agit donc d’un diagnostic assez lourd, puisque c’est une bonne dizaine de dégradations qui ont été commises au total. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées.

Un important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des faits, impliquant entre autre la PSIG de Sarreguemines, mais aussi un hélicoptère de la section aérienne de Metz.

D’importantes dégradations ont été commises à Behren-lès-Forbach dans la soirée de ce lundi 10 mars 2014.

***

lor’actu / mardi 11 mars 2014

Une nuit de violences a laissé d’importants dégâts dans la cité de Behren-lès-Forbach (Moselle) près de Forbach. L’interpellation d’un jeune a provoqué un déchaînement de violences…

D’après les premiers éléments rapportés par de nombreux témoins, de véritables scènes de guerre urbaine se sont jouées dans la nuit de lundi à mardi dans les secteurs de Forbach et de Behren-lès-Forbach. Les deux villes de Moselle-Est qui sont placées en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) ont du faire face à un vrai déchainement de violence gratuite. Les habitants sont encore sous le choc. C’est avant tout la cité de Behren-lès-Forbach qui a été le théâtre de violences urbaines hallucinantes.

Les habitants de Behren-lès-Forbach, petite commune de 7 800 habitants située juste à côté de Forbach a été prise en otage par un nombre importants de vandales. Dès 22H et ce jusque tard dans la nuit, des voitures ont été incendiées, la mairie a été prise pour cible et des sapeurs-pompiers ont été agressés. La mairie de Behren-lès-Forbach a été attaquée à coups de jets de pierres et cocktails Molotov. Des dizaines de voitures ont été dégradées et incendiées et des caves d’immeubles ont également été brûlées. Les sapeurs-pompiers obligés d’intervenir dans le quarter sensible ont également été pris pour cible attaqués à coup de jets de pierres.

Un important dispositif de gendarmerie a été mis en place dans la nuit pour retrouver les dizaines d’individus à l’origine de ces scènes de guerre. Un hélicoptère avec un puissant projecteur a survolé la zone et de nombreux gendarmes mobiles étaient au sol pour contenir les violences.

Un jeune interpellé, motif des violences

Selon le Parquet de Sarreguemines, une «trentaine» de jeunes cagoulés  s’est déchaînée contre la mairie de la ville, une vitrine de magasin ou  «20 à 30» voitures. Les violences urbaines sont liées à l’interpellation d’un jeune du quartier, décrit comme «meneur» d’une bande violente qui sévit régulièrement.

L’interpellation qui s’est déroulée lundi vers 16H dans la cité s’est très mal terminée. Par vengeance, ces casseurs ont semé la terreur à Behren-lès-Forbach durant plusieurs heures. Cinq gendarmes mobiles sur la centaine mobilisés dans la nuit ont été légèrement blessés tandis qu’un camion de pompier a été pris pour cible par des jets de pierre alors qu’il intervenait pour des feux de poubelles et de caves.

Il n’y a eu aucune interpellation cette nuit suite aux violences. Les gendarmes sont toujours mobilisés pour tenter d’identifier les jeunes casseurs.

Behren-lès-Forbach est régulièrement le théâtre de violences urbaines. La ville ainsi que Forbach sont placés en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) depuis octobre dernier par Manuel Valls. Présentée comme l’une des villes les plus pauvres de France, Behren est fortement touchée par le chômage et l’économie souterraine.

La sécurité est l’un des grands enjeux de l’élection municipale notamment à Forbach où le numéro deux du Front National, Florian Philippot compte remporter la mairie. Donné en tête au premier tour, il est donné à égalité avec le maire sortant PS au second tour selon un récent sondage publié par l’Ifop.

***

Solidarité avec la révolte à Behren-les-Forbach !

mardi 11 mars 2014

A Behren-les-Forbach en Moselle dans la nuit de lundi à mardi 11 mars, un groupe de personnes cagoulés a attaqué la mairie à coups de pierres et de cocktails molotov ainsi que plusieurs voitures garées sur le parking, défoncé plusieurs commerces dont une enseigne de La Poste, incendié des poubelles tout en s’affrontant sporadiquement avec les gendarmes.

Un véhicule des pompiers a été caillassé lorsqu’ils sont arrivés pour éteindre les flammes de la révolte. Cinq gendarmes ont été blessés suite aux affrontements ; aucune arrestation n’a eu lieu. L’Etat a dépêché les grands moyens en quadrillant la zone de bleus et en faisant tourné un hélico au-dessus du quartier à la recherche des assaillants.

Il paraîtrait – d’après des sources très proches de l’Etat – que ce serait l’interpellation d’un jeune du quartier vers 16h00 pour une histoire de vol de voiture qui aurait embrasé la zone. En tout cas, la solidarité en actes ne s’est pas fait attendre…

Plus que jamais, solidarité avec les émeutiers !

[Reformulé de plusieurs articles de la presse qui pue par Le Chat Noir Émeutier, 11/03/2014.]

Ce contenu a été publié dans ACAB, Antiélectoral, Solidarité, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.