Les écoles sont fermées, mais on les hait toujours

Flers (Orne) : Incendie au gymnase du collège

Ouest-France / mardi 16 août 2016

Flers 16 8 2016Une trentaine de pompiers sont intervenus au collège Jean-Monnet dimanche 14 août, vers 21 h. Le gymnase était en flammes. Le principal du collège était également sur place. Les dégâts seront expertisés dans les jours à venir. Aux abords du collège Jean-Monnet, les voitures ralentissent, espérant apercevoir une quelconque trace de l’incendie qui s’est produit dimanche soir dans le gymnase. Dans la cour, l’odeur de fumée est encore bien présente, lundi matin.
Pascal Troussier, principal du collège Jean-Monnet, était sur place, dimanche soir. Il témoigne : « Les vitres à côté de la porte d’entrée du gymnase ont été brisées. Des personnes seraient entrées par là, explique Pascal Troussier, principal du collège. Si les pompiers n’étaient pas intervenus rapidement, cela aurait pu être pire. »
Une enquête est en cours, impossible donc d’entrer à l’intérieur du gymnase. « Mais il s’agit bien d’un incendie criminel », confirme le commandant de police de Flers. Sur le téléphone du principal, des photographies témoignent de deux, voire trois départs de feu, le long des échelles de gymnastiques et des matelas de saut.
« Les personnes auraient tenté d’éteindre le feu car trois extincteurs ont été retrouvés complètement vides. »
Si le bâtiment n’est pas entièrement réduit en cendres, le bardage est brûlé ainsi qu’une partie du pignon de la toiture. « Les poutres qui maintiennent la structure ne devraient pas être touchées. » Pascal Troussier attend que les dégâts soient expertisés dans les jours à venir. « On sait que des jeunes viennent ici le soir et le week-end. Ils font des dérapages à moto ou en voiture, boivent et fument. Ce n’est pas un lieu pour faire ça », déplore le principal.

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Doullens (Somme) : Interpellés pour des dégradations au lycée privé

Le Courrier Picard / jeudi 11 août 2016

L’enquête menée, après le saccage du lycée privé Montalembert à Doullens par les gendarmes de la Brigade de recherche et du groupe Attaque aux biens, a porté ses fruits.
Ce mercredi, quatre personnes ont été interpellées. Ces garçons, dont l’un est un ancien du lycée, sont soupçonnés d’avoir vandalisé l’établissement le 27 juillet dernier. Cette nuit-là, une petite dizaine de personnes s’est introduite dans l’établissement.
Une fois dans les salles de cours, le groupe a saccagé les locaux et le matériel. «  Le laboratoire a été particulièrement touché, note la gendarmerie. Mais ils se sont aussi attaqués aux portes, aux fenêtres, ils ont fait des trous dans les murs et renversé plusieurs meubles. Pour le moment, le montant du préjudice, qui doit être évalué par les experts des assurances, n’est pas encore connu  », poursuit la gendarmerie.
Pour réussir à identifier les auteurs de ce méfait, les forces de l’ordre ont relevé de nombreux indices et effectué des prélèvements. Ils les ont conduits à cinq jeunes vivant à Doullens et dans les alentours. L’une d’entre eux, une mineure, a simplement été entendue. Les quatre autres, deux mineurs et deux jeunes majeurs, ont été interpellés mercredi entre 8 h 15 et 9 heures avant d’être placés en garde à vue puis relâchés vers 17 h 30. Entendus tour à tour par les enquêteurs, ils auraient reconnu les faits. Pour autant, les investigations de la gendarmerie ne sont pas terminées. D’autres jeunes pourraient être entendus sur ces faits dans les jours à venir.

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Gragnague (Haute-Garonne) : Vandalisme à l’école du village

La Dépêche du Midi / vendredi 12 août 2016

La période des congés d’été voit les actes d’incivilité se multiplier dans le village de Gragnague, actes qui s’intensifient d’année en année. Ainsi, durant le week-end dernier, l’école a été le théâtre d’actes de vandalisme. Les vitres ont été recouvertes de graffitis noirs que l’on peut retrouver sur les collecteurs à textile situés à proximité. Deux classes ont été dégradées : projections de peinture sur les rideaux, le sol et le plafond, deux canapés éventrés, les distributeurs à savon cassés, sans oublier les inscriptions grossières et les dessins obscènes sur les tableaux. Du travail en perspective pour les agents communaux qui vont avoir du mal à remettre en état les classes pour la rentrée.
Dans le même temps, les jeux des tout-petits, place de la mairie, et un mur avenue du Champ de Foire ont eux aussi reçu leur lot de graffitis, un forfait signé «Show».
Les graffitis peuvent être considérés comme moyen d’expression, dans ce cas, leurs auteurs respectent les institutions et les locaux qui représentent l’état (mairies, écoles..) sont épargnés alors qu’ils sont souvent la cible de vrais vandales. En l’occurrence la dégradation était bien le but recherché par ces visiteurs nocturnes.
Deux gendarmes de Balma sont venus dès lundi matin constater les dégradations et effectuer des relevés d’empreintes et de traces de pas, une plainte a été déposée par la mairie. Une vigilance accrue a été demandée aux forces de l’ordre. Reste que ces vandales causent des dégâts matériels dont ils ne réalisent pas la portée et qui coûtent cher à la collectivité.

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