North American Animal Liberation Press Office / lundi 15 décembre 2025
Au petit matin du 14 décembre, aux Pays-Bas, nous avons visité un centre logistique utilisé pour le transport de vaches. Dans tout le pays, il y a 55 endroits qui ont une licence pour transporter des animaux de cette façon. Ces centres logistiques sont les petits points faibles qui permettent à tous les autres abus de l’industrie [de la viande] de se produire.
Le temps était très brumeux, ce qui a été un grand avantage pour nous. Après avoir traversé quarante centimètres d’excréments de vache, avec des chaussures non faites pour marcher dans la merde de vache, et après avoir coupé une clôture, nous sommes arrivé.es dans une zone dégagée.
À notre droite, il y avait une étable et à notre gauche trois camions utilisés pour les transports. Aujourd’hui, nous étions là pour les camions. Nous avons coupé leurs freins, collé les valves d’air de leurs pneus et décidé de laisser quelques messages sur les camions eux-mêmes, tout en essayant de ne pas trop déranger les vaches avec cette visite inattendue.
Après environ une demi-heure passée à traîner là, nous sommes rentré.es, sales mais sain.es et sauf.ves.
Au début de la semaine, le collectif Ongehoord a publié des images de cinq centres logistiques. Cela montrait des coups, l’électrocution, à quarante reprises, d’une vache inerte et une autre, qui ne pouvait plus se déplacer par elle-même, traînée avec un chariot élévateur. Il y a deux ans, l’un de ces centres logistiques a déjà été placé sous la supervision, supposément plus stricte, de la NVWA (l’Autorité pour la sécurité des produits alimentaires et de consommation des Pays-Bas) en réponse à des images précédentes, ce qui, bien entendu, n’a pas amélioré la situation.
Pour nos milieux, ces choses sont bouleversantes mais pas surprenantes, c’était donc tellement réconfortant de voir l’indignation publique quand ces images ont fait la une des journaux. Les agriculteurs impliqués ont été condamnés non seulement par nous, mais aussi par le grand public. Si nous pouvons montrer aux gens qu’on ne peut pas faire confiance à l’État pour protéger le bien-être des animaux et que l’industrie est fondée sur le meurtre et la maltraitance, alors l’industrie est condamnée.





















































