Périgneux (Loire) : L’abatteuse d’arbres sabotée

tl7 / dimanche 14 décember 2025

Les faits se sont produits à Périgneux, les 17 novembre et 12 décembre 2025. Coforet, coopérative forestière bien implantée dans la région, a vu l’une de ses abatteuses lourdement vandalisée alors qu’elle intervenait sur une parcelle privée dans le cadre d’un chantier d’éclaircie. Le 1er acte, découvert à la mi-novembre, avait déjà causé de lourds dégâts : tuyaux sectionnés, système électrique et hydraulique sabotés, cabine taguée et remplie de mousse expansive. Un mois plus tard, les équipes ont constaté un second acte de vandalisme, tout aussi ciblé, rendant la machine à nouveau inutilisable. Des plaintes ont été déposées, et la gendarmerie de la Loire a été saisie de l’enquête.

Ces actes ne sont pas sans conséquence. L’abatteuse visée jouait un rôle central dans une opération d’éclaircie, indispensable à la vitalité de la forêt. Pour Coforet, ces destructions « gratuites » fragilisent non seulement le chantier, mais aussi le calendrier des interventions et l’équilibre de la filière bois locale. « Sans ces engins, certains travaux deviennent impossibles », rappelle la coopérative, soulignant que ces machines sont complémentaires au travail des bûcherons. Au-delà du préjudice matériel, ce sont aussi les chauffeurs ou les propriétaires forestiers locaux qui subissent retards, désorganisation et incertitudes.

Et selon Le Progrès, même date :  «  Le 17 novembre 2025, un premier acte de vandalisme d’une rare violence avait déjà frappé cette même machine. Le bilan dressé à l’époque témoigne d’une rage destructrice : entre 20 et 25 tuyaux sectionnés, le réseau électrique de la grue coupé, le système de graissage arraché et un vérin endommagé. Plus humiliant encore pour le chauffeur de l’engin, les auteurs s’étaient acharnés sur son espace de travail : vitres brisées, tags, serrure perforée et de la mousse expansive projetée à l’intérieur de la cabine. […]
Le coût de cet acharnement commence à peser lourd. Pour ce second acte, pourtant moins spectaculaire que le premier, la facture directe s’élève déjà à 3 000 euros. C’est sans compter les coûts indirects : l’immobilisation de la machine, les salariés à l’arrêt et le retard pris sur les chantiers. »

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