Dark Nights / mardi 15 juillet 2025
Des compas inculpé.es dans l’affaire « Conspiration de la vengeance / Réponse armée » essayent de s’échapper du tribunal en prenant l’arme d’un flic
Comme prévu, les policiers du DAEB [le service qui s’occupe des crimes particulièrement violents et du terrorisme ; NdAtt.], en collaboration avec les juges corrompus, ont fait une fois de plus ce qu’ils savent faire de mieux : manipuler, diriger, organiser les procès et obtenir le résultat qu’ils souhaitent.
Ainsi, avec un grand culot, le procureur Pappas Spyridon a, en une heure, sans arguments substantiels et sans aucune image claire, « niqué » la plupart des accusé.es [voir ici pour leur interpellations ; NdAtt.], en collant à cinq d’entre eux l’accusation en vertu de l’article 187A, c’est-à-dire organisation terroriste. Une qualification souvent utilisée par l’État et le système judiciaire pour réprimer leurs ennemis. En d’autres termes, celles/ceux qui ont choisi de s’opposer au cannibalisme social, ceux/celles qui ont choisi de ne pas être les esclaves des patrons, celles/ceux qui n’acceptent pas que quelques-uns gouvernent le plus grand nombre, pour une vie de liberté. La liberté est un fondement essentiel de la vie ; il est dans la nature des êtres humains, et encore plus des prisonnier.es, de la chercher.
Ainsi, le jeudi 10 juillet, dans le tribunal de Loukareos [la Cour d’appel d’Athènes ; NdAtt.], certain.es des accusé.es ont choisi le chemin de la liberté, même au risque de leur propre vie. Malgré les mesures de protection de l’appareil d’État et sans aucune hésitation quant aux conséquences de cette décision, ils ont affronté les flics, en arrivant à arracher l’arme de l’un d’eux et à en immobiliser un deuxième. Cependant, lors de leur tentative de libérer les inculpé.es restant.es, les flics se sont regroupés et la tentative d’évasion a échoué. Ils/elles n’ont peut-être pas gagné leur liberté, pour cette fois, mais elles/ils ont réussi à humilier tout le système de sécurité, avec ses flics armés, en envoyant un message fort de solidarité et en montrant que, en prenant des risques et avec de la force de volonté, tout peut arriver.
Ce qui est écrit ci-dessus n’est pas quelque chose que vous pourriez entendre ou apprendre des médias manipulateurs, ils savent très bien comment couvrir les erreurs et les sales coups de leurs patrons.
PS : Les mots des grands perroquets journalistiques : « La liberté d’expression est un droit sacré et inviolable, dans une démocratie ».





















































