reçu par mail / mardi 20 mai 2025
Revendication d’une attaque explosive contre le Laboratoire Abbott – Recalcine, Mai noir 2025
« Les pauvres se plaignent,
personne ne les écoute.
Ils/elles utilisent des armes,
maintenant on les entend »
Femmes formez des bandes ! Cette action n’est pas un acte de protestation, encore moins de clémence, elle est, délibérément, un acte de vengeance. Il y a quelques années, la distribution de pilules contraceptives défectueuses, de la part des laboratoires Abbott – Recalcine a provoqué des centaines de grossesses non désirées ; face à cette situation, les entreprises responsables ont proposé une indemnisation de 38 900 pesos [un peu moins de… 37 euros, au change d’aujourd’hui ; NdAtt.], une somme qui n’est même pas proche de la moitié de ce que nous a coûté de fabriquer cet engin explosif et, bien que beaucoup de monde ne soit pas d’accord avec cette méthode d’action, au moins convenons-en : la somme offerte est du foutage de gueule, un autre cas encore, de la part de la dictature démocratique et des entreprises.
Les laboratoires Andrómaco, Silesia et Abbott continuent de faire de ces pratiques une politique d’entreprise : ils continuent à distribuer des contraceptifs défectueux. Rien de nouveau en tout cas. Il était prévisible que tant les groupes d’entreprises que l’État, administré par le gouvernement multi-policier et féministe de Boric et du violeur Monsalve [sous-secrétaire d’État à l’Intérieur du gouvernement du président Boric, soutenu par une coalition de gauche et extrême gauche ; NdAtt.], gardent le silence. La seule chose qui leur intéresse est la reproduction du cycle de la pauvreté, parce que, en substance, le capitalisme administre la vie et la mort pour créer systématiquement des richesses, sans tenir compte des dommages que cela peut causer.
Uni.es par affinité et par un commun intérêt pour l’action, nous organisons nos volontés sur le terrain pratique de l’informalité, loin de tout victimisme et de tout discours pacificateur, qui placent l’action insurrectionnelle en dehors des possibilités de la lutte anarchiste. Il est nécessaire de prendre part à l’offensive anti-autoritaire avec les outils nécessaires, qui renforcent notre projet de libération.
Nos bombes ont été fabriquées et transportées même si la tempête est forte et le ciel est sombre. Les attaques brillent à l’horizon et alors, tout à coup, le masque de la société tombe… Qui, d’entre vous, peut juger le sabotage ? Les valeurs de l’offensive anarchiste et de l’action révolutionnaire s’opposent avec conviction et fermeté à l’aliénation capitaliste et à ceux/celles qui se couvrent le visage avec le voile de la misère.
Avec cette attaque, nous rappelons le compagnon Mauricio Morales, qui, seize ans après sa mort, continue d’être présent dans la progression de la guérilla urbaine anarchiste. En ce Mai noir, la mémoire et l’action s’imbriquent, afin que ni le temps ni la distance ne laissent place au confort et au déni de l’histoire de combat de nos mort.es.
Marianna, que l’odeur douce de la dynamite traverse les murs. Nous serons avec toi jusqu’à la fin !
Honneur, mémoire et action pour le compagnon anarchiste Kyriakos Xymitiris.
En solidarité avec les prisonnier.es anarchistes et anti-spécistes, que les murs des prisons explosent !
Pour la création de 1, 10, 100 cellules d’action, continuons à écrire avec les faits notre histoire de combat !
Pour l’attaque dans toutes les directions, misons nos forces dans la création d’un projet
international !
« Vous pouvez détruire la vie des personnes, vous n’arriverez pas à éteindre la pensée et les pratiques antiautoritaires. Vous n’arriverez pas à briser la tension révolutionnaire, vous n’arriverez pas à éteindre l’anarchie. » Anna Beniamino [Déclaration au tribunal, le 5 décembre 2022, en italien ici NdAtt.]
Células Revolucionarias Belén Navarrete – Nueva Subversión
[Cellules Révolutionnaires Belén Navarrete – Nouvelle Subversion]





















































