L’echo de l’armor et de l’argoat / mercredi 28 octobre 2015
La basilique a été l’objet d’actes de vandalisme dimanche 25 octobre, en fin d’après-midi. La statue de la Vierge Marie a été incendiée. Les habits brodés de la Vierge Marie, qui précède la procession du pardon de Guingamp, ont été incendiés dimanche, en fin d’après-midi. La statue était posée sur son socle en granit, à l’intérieur de la basilique. Des cierges ont été retrouvés au sol, à proximité ; ce qui ne laisse que peu de doute, sur les intentions des auteurs de ce fait qui a sensiblement irrité l’abbé François Morcel, le curé de Guingamp. « C’est toujours désagréable de voir qu’on s’en prend à des images religieuses, vis-à-vis des personnes croyantes pour lesquelles elles ont une grande importance. C’est une forme de viol ».
Dès lundi, la Vierge a retrouvé de nouveaux habits. Mais les événements de la veille étaient toujours dans les esprits. Dans ceux d’Houssaine Aatach, notamment. L’adjoint au maire, de garde ce week-end, s’est rapidement rendu sur les lieux, dimanche, peu après 18 h. « On s’en sort bien, cela aurait pu être pire si la statue avait été à proximité de boiseries ou de tissus ».
Lundi matin, « un technicien a réalisé des prélèvements », indique la gendarmerie, qui était sur place dès le dimanche soir. Les résultats seront connus dans quelques jours. Il n’y a, pour l’instant, « pas de piste très sérieuse ». L’abbé Morcel a, quant à lui, déposé une plainte auprès de la gendarmerie.
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Vandalisme à la basilique : deux jeunes interpellés
Ouest France / mardi 8 décembre 2015
Les faits remontent au dimanche 25 octobre dernier. Vers 18 h, les détecteurs de fumée de la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Guingamp, résonnent.
En cause : un feu qui a pris dans les vêtements de la statue de la Vierge Marie. « Heureusement, un couple, présent sur les lieux, a eu les bons réflexes. L’homme et la femme ont aspergé la statue avec l’eau des vases placés à proximité », expliquait alors Houssine Aatach, adjoint au maire d’astreinte.
D’autres dégradations avaient été constatées par les gendarmes : des cierges et des documents jetés à terre.
Les auteurs présumés de ces faits ont été entendus ce mardi 8 décembre à la gendarmerie de Guingamp. Il s’agit d’un jeune homme de 18 ans et d’une jeune femme de 16 ans, habitants du secteur de Guingamp. Ils ont été retrouvés grâce aux empreintes digitales relevées à la basilique.
Ils seront convoqués devant la justice au mois de mars 2016.