Budapest Antifascist Solidarity Committee / lundi 8 juillet 2024
Depuis le vendredi 28 juin, Maja se trouve dans une prison de Budapest. Au début, Maja était dans la même prison où se trouvait Ilaria et elle a raconté de conditions de détention horribles. Mercredi dernier (le 3 juillet), le père de Maja a pu rendre visite à son enfant. Le parloir était limité à 15 minutes et a il dû avoir lieu avec un vitre de séparation, à l’aide d’un interphone. De plus, il était autorisé à déposer des affaires pour Maja : une serviette était trop grande et a dû être coupée en deux, aucun liquide n’a pu être remis et les rouleaux de papier toilette étaient limités à quatre. Apparemment, la prison aurait fourni à Maja un paquet avec des effets de première nécessité. Pendant la journée, Maja reçoit des livres en anglais et en allemand et il se peut qu’elle/il ait été autorisé.e à porter avec soi quelques livres de Dresde.
Pour l’instant, Maja est isolé.e de tous les autres détenues, elle/il est seul.e dans une cellule et n’a qu’une heure par jour de promenade, qu’elle fait seul.e aussi. De surcroît, la cellule est surveillée par caméra, 24 heures sur 24, et si, par exemple, Maja monte sur le lit pour fumer à la fenêtre, on lui ordonne immédiatement de descendre. Dans la prison, domine une ambiance militaire, Maja doit toujours faire correctement son lit. Quoi qu’il en soit, personne n’ose s’en prendre à Maja et une fois par jour une intervenante vient la visiter et Maja peut lui parler.
À l’avenir, seulement les membres de la famille proche, enregistrés, pourront venir aux parloirs, quatre personnes à la fois au maximum et pendant 60 minutes, deux fois par mois. À l’heure actuelle, seul le père peut envoyer des lettres à Maja, à partir d’une adresse, enregistrée, de Budapest. Clairement, comme celles d’Ilaria, les possibilités de communication de Maja seront aussi fortement limitées.
Maja est très heureux.se d’être informé.e de tout le soutien et de la solidarité, elle/il en est très reconnaissant.e et envoie ses salutations de tout son cœur.