Fort-de-France : Les bleus battent en retraite
France Info / lundi 21 décembre 2020
Le faits se se déroulés au quartier Texaco à Fort-de-France dans la nuit de dimanche 20 au lundi 21 décembre 2020. Alors que les policiers intervenaient à la suite de l’incendie de 2 véhicules, ils sont tombés dans un véritable guet-apens.
Des individus les attendaient cachés, ils les ont accueillis « à coups de pierre, de feu d’artifice et de mortiers », selon la direction de la police nationale.
Au cours de ce déferlement de violence, deux policiers ont été blessés. L’un au front (6 points de suture lui ont été nécessaires), l’autre au genou. Ils ont été transportés à l’hôpital Pierre Zobda Quitman à Fort-de-France.
Les policiers ont dû battre en retraite. Les auteurs ne sont pas encore identifiés.
*****
Cluses (Haute-Savoie) : Une surprise bien préparée pour la maréchaussée
France Bleu / jeudi 24 décembre 2020
L’attaque a été minutieusement préparée. Ce mardi 22 décembre, à la nuit tombante, après 17 heures, un appel est passé à la gendarmerie de Cluses (Haute-Savoie), pour alerter sur des violences intrafamiliales. Une femme serait en danger. Les militaires se rendent alors rapidement à l’adresse donnée, allée du Parc, quartier des Ewües.
Arrivés sur place, ils tombent dans une véritable embuscade. Ils sont dans une impasse ; et des caddies sont érigés en barrage derrière la voiture de gendarmerie. Les trois hommes à bord essuient alors des jets de pierres et des tirs de mortiers d’artifice. Il n’y a aucun blessé. Une fois les tirs stoppés, trois individus sont aperçus en train de prendre la fuite. Au moins un de ceux-là avait filmé la scène, et l’a diffusé sur internet. « Ils ont voulu se faire mousser », mais « leurs exactions auraient pu avoir de graves conséquences » commente la gendarmerie. Le même jour en Savoie à Aix-les-Bains, ce sont des policiers en patrouille qui se sont fait tirer dessus au mortier [voir ci-dessous ; NdAtt.].
*****
Emerainville (Seine-et-Marne) : Un cadeau de Noël enflammé pour la municipale
Le Parisien / vendredi 25 décembre 2020
Une voiture de la police municipale d’Emerainville, stationnée devant le poste de police, rue du Lapin Vert, dans le quartier du Clos d’Emery, est partie en fumée jeudi, en fin d’après-midi.
Vers 18 heures, quatre personnes vêtues tout de noir, le visage dissimulé, ont en effet cassé la vitre du véhicule vide de tout occupant, avant de jeter un objet incendiaire à l’intérieur. L’enquête a été confiée au commissariat d’agglomération de Noisiel. Pour le moment, personne n’a été interpellé. […]
*****
Marly (Nord) : Le Père Noël s’est trompé de cheminée
France Bleu / samedi 26 décembre 2020
A minuit 50, une alerte incendie retentit dans le commissariat voisin , à Valenciennes, dans la nuit de vendredi 25 à samedi 26 décembre. Les fumées, dégagées par des poubelles enflammées posées juste devant la porte, s’infiltrent dans les locaux de la police nationale de Marly. Ils sont vides à cette heure de la nuit.
Les pompiers valenciennois maîtrisent rapidement les flammes, une enquête est ouverte pour incendie volontaire. Le seul dégât, c’est la porte d’entrée, gondolée sous l’effet de la chaleur. Elle a été remplacée dans la journée.
« Des poubelles ne s’enflamment pas toutes seules devant une porte, on peut supposer un acte malveillant » nous explique une personne présente sur place. Pour l’instant, les policiers valenciennois viennent de commencer leurs investigations, supervisées par le parquet de Valenciennes. Mais pour éviter tout incident, des patrouilles vont tourner dans ce secteur samedi soir selon une source policière. « On verra ce weekend si c’est calme… »
Pas de lien pour l’instant avec les agents agressés
Car la concordance des temps fait tiquer : c’est à Marly que deux policiers se sont fait agresser par une quinzaine de personnes, alors qu’ils intervenaient sur un rodéo urbain, deux semaines auparavant. Trois suspects sont en détention provisoire en attendant leur jugement. Pour l’instant, il n’y a pas de liens établis entre ces deux affaires.
*****
Étampes (Essonne) : Comment préparer la rentrée en s’amusant
Le Parisien / lundi 28 décembre 2020
La situation est inquiétante : en trois jours, deux écoles d’Etampes ont pris feu. Après Louise-Michel durant le réveillon de Noël, c’est Jean-de-La Fontaine, dans le quartier de la Croix-de-Vernailles, qui a été la proie des flammes ce dimanche soir. L’incendie est parti d’une salle de classe et s’est propagé à deux autres.
Si l’origine du sinistre n’est pour l’heure pas formellement déterminée, des éléments de contexte laissent à penser qu’il s’agissait d’un guet-apens destiné aux policiers. « Nos effectifs étaient attendus », soupire une source proche de l’enquête.
Les forces de l’ordre avaient été initialement appelées pour la chute d’un arbre sur la chaussée. A leur arrivée dans le quartier de la Croix-de-Vernailles, ils se rendent compte que l’obstacle a été volontairement mis sur la route. Ils voient alors des flammes sortir de l’école. Au même moment, une quinzaine de jeunes surgissent et caillassent les fonctionnaires. Personne n’a été blessé, seule une voiture de police a été dégradée.
Les élèves ne pourront pas être accueillis lundi prochain
Finalement, les pompiers interviennent et arrivent à circonscrire l’incendie. « Est-ce qu’on voulait s’en prendre à la ville ? A un édifice républicain ? Je ne sais pas du tout, toutes les hypothèses vont être étudiées, assure Franck Marlin, maire (LR). Ce n’est pas la première fois qu’un bâtiment communal est mis à feu. Nous allons renforcer nos moyens pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise. »
L’école elle ne pourra pas accueillir les élèves lundi prochain. Un travail va être mené en lien avec l’Education nationale pour savoir comment assurer les cours. « Les enfants pourraient être dispatchés dans les autres établissements scolaires de la commune, indique l’élu. Nous allons y travailler dès aujourd’hui pour voir ce qu’il est possible de mettre en place. »
*****
Aix-les-Bains (Savoie) : Fallait pas entrer
France Bleu / mardi 22 décembre 2020
Ce mardi après-midi, aux alentours de 15 heures, quatre policiers patrouillent cité Franklin-Roosevelt à Aix-les-Bains (Savoie), et entrent dans un immeuble de l’allée du Galion, pour contrôler les parties communes. Lorsqu’ils en ressortent, ils essuient alors des tirs de mortier d’artifice.
Les policiers se réfugient derrière des piliers de béton, pour se protéger de près de quinze tirs de mortier, que sont en train de lancer sept jeunes, à quelques dizaines de mètres d’eux. Ceux-là prennent ensuite la fuite. L’un des agresseurs est rapidement identifié, et retrouvé deux heures plus tard, vers 17 heures, dans la cité. Il s’agit d’un jeune homme de 17 ans. Il est placé en garde à vue, pour violences volontaires aggravées avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Aucun policier n’a été blessé.
*****
Bethune (Pas-de-Calais ) : ACAB
La Voix du Nord / mardi 22 décembre 2020
ACAB. « Tous les policiers sont des… » C’est le message qui a été tagué sur un mur du commissariat de Béthune dans la nuit de samedi à dimanche, rue Gaston-Defferre. « Une enquête est ouverte », nous affirme-t-on au commissariat.
Des dégradations similaires ont été constatées sur le bâtiment voisin de la caisse primaire d’assurance maladie, place du 73e, rues Fernand-Bar et… […]
*****
Faire tomber les yeux des flics
Toulouse : 20 000 euros de dégâts à la caméra
La Dépêche du Midi / mercredi 23 décembre 2020
Deux hommes à scooter s’en sont pris au mât d’une caméra de vidéoprotection, dimanche, vers 19 heures, chemin de Lestang dans le quartier de la Reynerie à Toulouse. Munis d’une scie circulaire thermique, ils se sont attaqués à leur besogne.
L’arrivée des policiers de la brigade spécialisée de terrain du Mirail a mis fin à leurs desseins. Ils ont abandonné leur outil mais aussi leur scooter et ont pris la fuite en courant. Ils ont vite été interpellés et placés en garde à vue. Parallèlement, les policiers se sont aperçus que le scooter était volé. L’auteur de ce vol avait menacé sa victime avec un pistolet d’alarme la veille.
Les deux découpeurs, âgés de 17 ans et 19 ans, tous deux déjà connus de la justice, ont été placés en garde à vue. À l’issue, le mineur a reçu une convocation pour réparation pénale. Le majeur, lui, sera jugé au mois de février. Leur balade dominicale risque de leur coûter cher puisque le préjudice est estimé à 20000€. Le voleur du scooter âgé de 16 ans a également écopé d’une convocation devant la justice.
Les mâts des caméras de vidéoprotection sont régulièrement la cible de dégradations car elles gênent les trafiquants de drogue dans leurs activités. Vendredi soir, déjà, dans le quartier d’Empalot, le même scénario s’était produit.