Des mauvais moments pour les bleus (fin octobre 2020)

Nuit d’Halloween, malgré le confinement

Le Parisien / dimanche 1er novembre 2020

Bus incendié, jets de projectiles et tirs de mortiers d’artifice visant des policiers : en plein confinement, plusieurs villes d’Ile-de-France, notamment dans les Yvelines et le Val-d’Oise, mais aussi ailleurs en France (Rennes, Lyon, Nice, Toulouse) ont été le théâtre d’incidents lors de la soirée d’Halloween dans la nuit de samedi à dimanche.

Dans les Yvelines, à Sartrouville, les pompiers sont intervenus vers 23 heures pour l’incendie d’un bus, vide de passager. « Le conducteur a pu s’extraire au moment où il aperçoit le véhicule qui est en feu, donc il n’y a pas de blessé », précisent les pompiers. Aux Mureaux, vers 22 heures, une quinzaine de personnes ont jeté « des projectiles » en direction d’une équipe de policiers « sans les atteindre », selon une source policière, qui ajoute que les fonctionnaires ont utilisé des grenades lacrymogènes. À Poissy, des policiers ont été visés vers 23 heures par « une vingtaine » de tirs de mortiers d’artifice, selon la même source. Ils ont notamment fait usage de Lanceurs de balles de défense (LBD), mais aucun blessé n’a été recensé.

Dans la petite commune de La Verrière, après avoir été pris pour cible par « des projectiles », les policiers ont là aussi fait usage de LBD ainsi que d’une grenade de désencerclement.

Toujours dans les Yvelines, des incidents ont aussi eu lieu à Chanteloup-les-Vignes et à Montigny-Le-Bretonneux, rapportent les policiers. Au total, les fonctionnaires de police ont fait usage de 23 tirs d’armements collectifs sur le département.

Dans le Val-d’Oise, sur les communes de Goussainville et d’Herblay, les pompiers et policiers ont été pris à partie par endroits rapporte Europe 1.

Dans le Rhône, au sud de Lyon, plusieurs incidents et incendies ont été enregistrés sur les communes de Bron, Givors et Grigny, précise le journal Le Progrès.
À Grigny, les sapeurs pompiers ont dû intervenir à trois reprises pour des incendies de véhicules. De nombreux feux de poubelles ont été recensés à Givors et Bron. Les policiers ont essuyé des jets de projectiles et ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser des groupes hostiles.

À Cannes (Alpes-Maritimes), les policiers sont intervenus en masse dans le quartier Ranguin, après plusieurs incidents, des tirs de mortier et feux de poubelles. Un des fonctionnaires de police a été sévèrement blessé au visage et hospitalisé indique le quotidien régional Nice-Matin. Un mineur a été interpellé.

À Strasbourg (Bas-Rhin), la soirée d’Halloween a là-aussi été émaillée par plusieurs actes de violences urbaines (incendies, tirs de mortiers…) dans les quartiers périphériques de la ville. Lors de cette soirée, huit jeunes hommes ont été interpellés par les forces de l’ordre, explique le journal l’Alsace.

Dans le Maine-et-Loire, à Angers, trois voitures ont été incendiées et les sapeurs-pompiers ont essuyé des tirs de feux d’artifice pendant leurs délicates interventions, rapporte Ouest-France.

Des échauffourées ont également eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Rennes (Ille-et-Vilaine), Blois (Loir-et-Cher), Nice (Alpes-Maritimes), ou encore Toulouse (Haute-Garonne).

Ces dernières années, la fête d’Halloween le 31 octobre a été l’occasion de violences urbaines dans différentes villes de France.

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La Réunion : Du bordel dans onze communes de l’île

FranceInfo / dimanche 1er novembre 2020

230 policiers, 340 gendarmes et 250 sapeurs-pompiers étaient mobilisés dans la nuit du samedi 31 octobre au dimanche 1er novembre. Un dispositif de sécurité renforcé qui a permis de contenir les violences urbaines. […]

Cette nuit, des poubelles ont bien été incendiées, 48 départs de feux ont été constatés, mais les troubles sont restés de moindre ampleur qu’en 2018. Aucun commerce n’a été pillé. Ce sont là encore des petits groupes de jeunes, principalement des mineurs et des jeunes majeurs qui en sont les auteurs.
Au total, 11 communes ont été concernées par des violences, mais ce sont principalement celles de Saint-André, de Saint-Benoît, de Saint-Denis et de Sainte-Marie qui en ont concentrées le plus.
Au Chaudron, des poubelles ont d’abord été incendiées au niveau du Mail, les forces de l’ordre s’y sont alors déployées. Un feu de broussailles a aussi été allumé à Sainte-Clotilde du côté de la Salle Candin, à proximité du Boulevard Sud.
Aucun blessé n’est à déplorer, ni du côté des forces de l’ordre, ni de celui des émeutiers. Bilan de la nuit : 39 personnes interpellées dont 19 placées en garde à vue.

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Rennes : Halloween anti-flics !

20 Minutes / dimanche 1er novembre 2020

La nuit d’Halloween a été agitée samedi soir à Rennes avec des violences urbaines qui ont éclaté dans le quartier du Blosne au sud de la ville, a-t-on appris ce dimanche matin. Alors qu’ils intervenaient pour plusieurs feux de voitures et de poubelles, les pompiers et les policiers ont été visés par des tirs de feux d’artifice au niveau du boulevard de Yougoslavie. Aucune personne n’a été blessée.
Entre 21h et minuit, les pompiers ont recensé sept feux de poubelles et cinq feux de voitures dans le quartier. Du mobilier urbain a également été dégradé à l’intérieur de la station de métro Henri Fréville.

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Longwy et Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) : Nuit compliquée pour les bleus

extrait d’ici-c-Nancy / dimanche 1er novembre 2020

En ce premier week-end de reconfinement, des heurts ont éclaté dans la nuit de samedi 31 octobre. En soirée, la ZUP à Mont Saint-Martin dans le Pays-Haut a été le théâtre de violences urbaines en marge de la célébration des fêtes d’Halloween. Une nuit compliquée pour les forces de police qui a débuté aux alentours de 22 h avec l’incendie volontaire d’un premier véhicule sur le parking du centre commercial de Auchan à Mont-Saint-Martin.
Dépêchées sur les lieux, les forces de police ont à nouveau et très rapidement été alertées de l’incendie de trois autres véhicules dans le quartier situé à proximité de l’hypermarché. La situation s’envenimait avec des jets de pierre sur les sapeurs-pompiers puis sur des policiers qui se rapprochaient d’un véhicule renversé sur le toit. Les forces de l’ordre étaient également la cible de tirs de mortiers et des jets de fumigènes de la part d’une vingtaine d’individus vêtus de couleurs sombres. Les policiers ripostaient en faisant usage d’une grenade à main et de deux tirs de LBD.
Des scènes de guérilla urbaine qui ont empêché les sapeurs pompiers d’intervenir sur les véhicules en feu qui finiront par s’éteindre sans l’intervention des soldats du feu.
Ces violences ont entraîné la venue en urgence de plusieurs renforts du département. Le bilan nocturne fait état de quatre véhicules brûlés à Mont-Saint-Martin. Les incidents n’ont fait aucun blessé.  […]

Ça commence avec voiture du vigile, ça finit au collège…

Le Républicain Lorrain / dimanche 1er novembre 2020

Samedi soir, aux alentours de 22 h 30, une bande d’une vingtaine de jeunes a commencé à provoquer des dégradations à Mont-Saint-Martin. Les faits ont débuté sur le parking du personnel de l’hypermarché Auchan où la voiture d’un vigile a été incendiée. La police et les sapeurs-pompiers, qui se sont rendus sur place, ont été pris à partie par ces jeunes, mineurs pour la plupart.
Ces derniers ont envoyé divers projectiles ainsi que des tirs de mortier d’artifice sur les véhicules en intervention. Les forces de l’ordre ont dû recourir à des jets de lacrymogène et à un tir de lanceur de balles en plastique.
Puis, les jeunes se sont dispersés dans le quartier du Val. Là, un véhicule a été retourné sur le toit rue de Bordeaux. Trois voitures ont été incendiées dans des rues perpendiculaires à celle de Lille, dans les rues des Violettes, des Glaïeuls et des Lupins, aux environs de 23 h 30.
Plusieurs salles du collège Anatole-France ont également été dégradées. Une nuit d’Halloween très tourmentée, donc.

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Bordeaux : Un fourgon de CRS, une balle

20 Minutes / dimanche 1er novembre 2020

Dans la nuit de samedi à dimanche, des policiers ont été pris à partie dans la cité des Aubiers à Bordeaux. « Une patrouille  CRS de la 22 en sécurisation sur le secteur des Aubiers a fait l’objet d’un tir de balle 22 long rifle qui a atteint le fourgon dans sa partie haute alors que les fonctionnaires étaient à l’intérieur. Ils ont aussi été l’objet de jet d’acide », explique Alternative Police CFDT 33 dans un communiqué ce dimanche. […]

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Métropole de Lyon : Halloween comme d’hab’ : les pandores se mangent des caillasses

Lyon Mag / dimanche 1er novembre 2020

Malgré le confinement en vigueur depuis ce vendredi, certaines scènes se répètent chaque année.
Ce samedi soir, sur les communes de Givors et de Grigny, plusieurs incendies ont été signalés. Sur la première ville, les pompiers ont dû intervenir pour des feux de poubelles ou encore un feu de voiture avenue Lénine.
Sur la seconde commune, les soldats du feu sont intervenus à trois reprises pour des véhicules incendiés.
Selon Le Progrès, les policiers ont été pris à partie avec des jets de projectiles. De nombreux renforts ont été envoyés sur place.

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Strasbourg : Les flics ciblés avec des mortiers, mais il y a dix interpellations

DNA / dimanche 1er novembre 2020

Dès samedi soir, la police a déployé un important dispositif dans tous les quartiers en prévision de la soirée Halloween. Malgré le reconfinement, plusieurs attroupements ont été signalés nuitamment dans les secteurs du Port-du-Rhin, de Cronenbourg, de l’Elsau, de l’Esplanade et à Bischheim. Les forces de l’ordre ont été parfois accueillies par des tirs de mortiers.
Au final, dix personnes – deux mineurs de 16 ans et huit majeurs âgés de 18 à 48 ans – ont été placées en garde à vue. Deux individus ont été interpellés suite à des jets de projectiles sur un bus, rue de Wattwiller à Strasbourg, six autres sont soupçonnés de tirs de mortiers sur les forces de l’ordre à Cronenbourg, Elsau et Bischheim, et deux autres ont été arrêtés suite à l’incendie d’un conteneur métallique sur un chantier à l’Esplanade.
Dimanche, la police a procédé aux auditions des suspects et à l’exploitation des vidéos. Pour l’heure, tous ceux entendus ont nié les faits.
Face à certains attroupements parfois hostiles, la police a dû faire usage du lanceur de balles de défense (LBD) pour se dégager. Aucun blessé n’est à déplorer ni dans les rangs des forces de l’ordre, ni parmi les jeunes.

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Chambéry : La poubelle enflamme l’école

France Bleu / dimanche 1er novembre 2020

Selon les pompiers, le feu est parti d’une poubelle ce samedi vers 18 heures dans le quartier de Chambéry-le-Haut. Le conteneur était situé près de la façade de l’école Vert-Bois. L’incendie s’est ensuite propagé au bâtiment et une salle de classe a été endommagée.
Elle est inutilisable en l’état. Une vingtaine d’élèves auront donc classe dans la salle informatique, le temps de tout nettoyer et de faire des travaux, précise le maire de Chambéry. Mais la rentrée se fera normalement lundi matin à 8h30.

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Valence et Romans : Pour pas s’emmerder pendant les vacances scolaires… ils emmerdent les condés !

Le Dauphiné / mardi 27 octobre 2020

Le nouvelles scènes de violences urbaines ont éclaté, dans la soirée du dimanche 25 octobre, à Valence et Romans. À Valence, une barricade de poubelles en feu a été érigée à l’angle des rues Mermoz et Bastié, vers 19 heures, par une dizaine de personnes. Les sapeurs-pompiers ont rapidement pu venir à bout de l’incendie. Mais peu après, au quartier du Polygone, un nouvel incendie de containers a été signalé, vers 20 h 30, ainsi qu’un feu de poubelles au niveau du croisement entre l’avenue de l’Yser et la rue Georges-Guynemer. Le feu a aussi été vite éteint. Forces de l’ordre et sapeurs-pompiers n’ont pas été pris à partie physiquement, même si des insultes ont été proférées.
Ce ne fut pas le cas au quartier de la Monnaie, à Romans, où un équipage de police secours a été la cible de jets de pierres, avenue du Maquis. Les assaillants ont ensuite pris pour cible un équipage de la police municipale, venu en renfort. Les deux véhicules ont pu se replier après avoir fait usage de tirs de LBD. Le groupe d’assaillants a ensuite mis le feu à des véhicules stationnés et à huit containers, avant de s’en prendre aux voitures de police. L’intervention de plusieurs unités de Romans et de Valence, venues en renfort, a permis de ramener le calme dans le quartier.

…et ils se servent gratos en matériel !

France Bleu / mardi 27 octobre 2020

Nouveau pic de tension quartier Fontbarlettes à Valence (Drôme). Vers 16 heures 30 ce mardi, un groupe composé d’une quinzaine de jeunes tirent des fusées d’artifice en direction de voitures de police. Ils caillassent également des bus. Avant de se disperser à l’arrivée des policiers, un jeu du chat et de la souris reprend trois quarts d’heure plus tard.
De nouveaux tirs de fusées d’artifice visent les forces de l’ordre et des poubelles sont incendiées. Les jeunes ont préparé leur action de l’après-midi en allant voler le stock de feux d’artifice du magasin d’articles de loisirs à proximité du quartier.
Les chauffeurs de bus Citea ont demandé à ce que les lignes traversant le quartier soient déviées jusqu’à la fin des vacances. Pour l’heure, la direction a accepté cette demande jusqu’à ce mercredi matin. Les bus numéros 7, 8 et C1 ne circulent donc plus dans Fontbarlettes.
Depuis une semaine, différents quartiers de Valence et de Romans sont les lieux de provocations de la part de jeunes de 10 à 12 ans, pendant ces vacances scolaires. Il n’y a eu aucun blessé et aucune interpellation. […]

France Bleu / mercredi 28 octobre 2020

Ce mercredi midi, ces deux résidents du quartier, âgés de 18 et 24 ans, sont encore en garde à vue. Ce mardi soir, vers 21 heures, les forces de l’ordre ont procédé à des contrôles d’identité. Lorsqu’ils arrêtent les deux jeunes hommes, ils sont à bord d’une voiture et portent chacun un couteau. Un fusil à plomb, servant à tirer des balles en métal, est retrouvé dans la voiture.
Lors d’une audition, l’un d’eux a déclaré que ce fusil à plomb air soft a été acheté 220 euros sur le site leboncoin pour s’amuser. Des perquisitions dans leurs domiciles respectifs ont été menées ce mercredi matin. Les enquêteurs n’ont rien trouvé.
Toujours ce mardi soir, vers 21 heures, deux arbres de l’école Albert Bayet située au Polygone, sont incendiés. Hormis ces deux arbres enflammés à travers la clôture de l’établissement, il n’y a eu aucun dégât ni blessés. On ne sait pas si cet incident est lié aux violences qui ont éclaté à Fontbarlettes. […]

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Carcassonne : Prendre les flics pour cible devient une habitude

extrait de 20 Minutes / vendredi 23 octobre 2020

Face aux violences ces derniers jours dans plusieurs quartiers de Carcassonne, la préfecture de l’Aude tape du poing sur la table. Dans la nuit de mardi à mercredi, puis de mercredi à jeudi, les policiers et pompiers ont été pris à partie, victimes de tirs de projectiles et de mortiers d’artifice, notamment dans le quartier du Viguier.
« Depuis plusieurs jours, les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers intervenant à Carcassonne sont la cible d’attaques violentes et répétées, indique la préfecture de l’Aude. […]

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Seine-et-Marne : Le couvre-feu, et alors ?

Le Parisien / vendredi 30 octobre 2020

Plusieurs patrouilles de police du nord et du centre de la Seine-et-Marne ont été la cible de caillassages jeudi soir, alors que le couvre-feu imposait d’être chez soi à 21 heures. Le reconfinement, lui, est entré en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi, à minuit. Personne n’a été blessé au cours des affrontements et aucune interpellation n’a eu lieu. Des voitures ont été dégradées.
Le premier incident a eu lieu vers 20 heures, à hauteur de la cité de l’Ocil à Pontault-Combault. Une voiture de police a reçu des projectiles alors qu’elle circulait. Les fonctionnaires ont répliqué avec des tirs de lanceurs de balles de défense et des tirs de gaz lacrymogène.
Deux heures plus tard, c’est rue du Vieux-Moulin à Gretz-Armainvilliers que la brigade anticriminalité du commissariat de Noisiel est intervenue parce qu’une vingtaine de personnes faisait du bruit dans la rue. À leur arrivée, les fonctionnaires de police ont été pris à partie par plusieurs tirs de mortiers. Ils ont répliqué avec des tirs de lanceurs de balles de défense, qui ont dispersé les jeunes.
Enfin, à 23h45, les pompiers sont intervenus sur un feu de voiture dans le quartier Orly-Parc, allée des Cèdres, à Lagny-sur-Marne, où des jeunes tournaient un clip vidéo. Lorsque les policiers du commissariat de Lagny sont arrivés sur place, leur voiture a, là encore, été la cible de deux jets de projectiles.

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Echirolles (Isère) : Police municipale et mairie visées par des tir de mortiers et des bouteilles de peinture

France3 / vendredi 30 octobre 2020

Des tirs de mortiers ont de nouveau été entendus dans l’agglomération grenobloise en fin de journée, ce jeudi 29 octobre. Cette fois, c’est la police municipale d’Echirolles qui était visée. Les auteurs ont pris la fuite sur des scooters.

Les faits se sont produits hier soir peu avant 20h30, sur la Place des 5 fontaines à Echirolles. Arrivés sur trois scooters, six individus ont visé le local de la police municipale ainsi qu’un véhicule avec des mortiers d’artifice. Des bouteilles en verre contenant de la peinture ont également été jetés. Personne n’a été blessé, mais les vitres du véhicule ont été brisées. Des éclats de peinture ont également été retrouvés sur la carrosserie de la voiture ainsi que sur le sas d’entrée de la mairie.
Les auteurs de « l’attaque » ont pu prendre la fuite. Une enquête a été ouverte indique le procureur de Grenoble sur son compte twitter. « Les tirs de mortier auxquels on assiste ces derniers temps ne sont pas du tout « festifs » mais destinés à dégrader et blesser », insiste Eric Vaillant.

Deux heures plus tôt, à quelques kilomètres de là, sur la commune de Fontaine, les pompiers avaient également été visés par des tirs de mortiers, apprend-on de source policière. Les incidents de ce type se multiplient depuis quelques semaines dans l’agglomération de Grenoble, ce qui a conduit le préfet à interdire « la vente, la détention et l’usage sur la voie publique de fumigènes, pétards ou feux d’artifices simples ou de type mortiers ». Une interdiction applicable jusqu’au 30 novembre. […]

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Briançon (Hautes-Alpes) : Le feu couve pendant le couvre-feu

extrait de Dici / lundi 26 octobre 2020

On l’apprend par le maire de Briançon : « Cette nuit, des individus s’en sont violemment pris aux forces de l’ordre dans le quartier des Toulouzannes, alors que le couvre feu est pourtant en vigueur. Le véhicule des fonctionnaires a été caillassé dans ce qui s’apparente à une tentative de guet-apens puisque ces derniers étaient vraisemblablement attendus. » […]

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Le Pontet (Vaucluse) : Ils jouent aux auto-tamponneuses avec les gendarmes

La Provence / mercredi 21 octobre 2020

Trois jeunes Arlésiens ont été placés en garde à vue, hier après-midi par les gendarmes pontétiens. Vers 15 heures, lors d’une patrouille, les gendarmes ont repéré une Renault Clio roulant à vive allure dans le secteur du centre pénitentiaire au Pontet. En voyant les gendarmes se rapprocher, le conducteur de la Clio a effectué une manoeuvre pour éviter la voiture qui précédait celle des gendarmes mais n’a pu éviter celle des militaires !
Le conducteur a poursuivi sa route avant de percuter un coffret EDF puis un mur. Les gendarmes ont alors sorti un blessé de la voiture qui a été transporté à l’hôpital pendant qu’un autre prenait la fuite. Deux autres hommes ont été interpellés puis placés en garde à vue.
Dans la soirée, l’un d’eux, ne se sentant pas bien, a dû être admis à l’hôpital. Les deux hospitalisés ont quitté l’hôpital dans la soirée faisant fi des convocations judiciaires. Le dernier a été laissé libre dans l’attente de la poursuite des investigations, mais a reconnu être venu projeter des colis à la prison. Tous ces jeunes sont âgés entre 18 et 20 ans et originaires d’Arles.

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Nantua (Ain) : D’abord les mortiers, puis la surprise (malheureusement ratée)

Le Progrès / vendredi 30 octobre 2020

[…] L’incident, troublant, s’est déroulé en deux temps. D’abord, des mortiers d’artifices ont été tirés au-dessus des bâtiments de la brigade. Immédiatement, des patrouilles sont sorties et l’une d’elles a procédé à un contrôle du périmètre. Une gendarme a alors surpris deux individus encagoulés qui tentaient de pénétrer dans l’enceinte. Surpris, ils se sont enfuis. Malgré d’intenses recherches, ils n’ont pas encore pu être interpellés.
Les tirs de mortiers avaient-ils vocation à faire diversion ? Quel était le but des intrus, d’une telle prise de risque ? L’enquête a été confiée à la brigade des recherches de la compagnie de Gex. […]

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Lyon : Il n’aurait pas dû dire qu’il est flic

France3 / mercredi 28 octobre 2020

Les sapeurs-pompiers sont intervenus dans l’après-midi du mercredi 28 octobre, dans le 2ème arrondissement de Lyon : un policier en civil, et hors-service, a été violemment agressé dans le passage de l’Argue.

À sa sortie d’un magasin, le policier a d’abord percuté par hasard un SDF. En tombant au sol, son arme de service a été visible. Il a alors fait mention de sa qualité de policier, et c’est après cela que plusieurs individus l’ont roué de coups, devant des témoins. Un des auteurs de l’agression a tenté d’arracher le pistolet.

L’intervention rapide de vigiles privés, postés devant un magasin, a mis en fuite le groupe. Des renforts de police sont ensuite rapidement arrivés.
Un suspect a été interpellé, et placé en garde à vue. Une enquête est en cours. Pour l’instant, on ne connaît pas précisément l’état de santé de la victime, qui subissait encore des examens à l’hôpital en fin de journée.

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Albertville (Savoie) : Les pompiers sont attendus…

France Bleu / mardi 20 octobre 2020

Ce n’est pas la première fois que les pompiers sont pris pour cible lors de leurs interventions. Ce lundi soir vers 21h30, une quinzaine d’entre eux ont été appelés pour une voiture en feu, quartier du Champ-de-Mars, à Albertville. Mais à leur arrivée sur place, une trentaine de personnes les attendaient. Un possible guet-apens, puisque des pneus auraient été placés près de la voiture pour alimenter l’incendie. Plus grave, le feu aurait pu se propager à la façade d’un immeuble voisin.
Les pompiers ont été visés par des pierres et les policiers ont dû intervenir pour disperser l’attroupement. Aucun pompier n’a été blessé et il n’y a pas eu non plus de dégât matériel. Le Service départemental d’incendie et de secours de la Savoie va porter plainte.

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Creil (Oise) : Gens du voyage VS pompiers : 1-0

Le Parisien / mercredi 28 octobre 2020

Les pompiers sont toujours pris pour cible dans l’Oise, malgré l’avertissement lancé l’an dernier par les autorités. Alors que 40 agressions avaient été recensées en 2019, deux nouveaux faits survenus cette semaine viennent s’ajouter au bilan de 2020 où, malgré le confinement, déjà 31 cas sont à déplorer.
Mardi soir, à 19 heures à Creil, les hommes du feu interviennent sur le camp des gens du voyage situé quai d’aval. Un endroit près des voies ferrées où les incendies de matériaux divers sont fréquents.
« Pour parvenir à éteindre le sinistre, les pompiers ont été obligés de déplacer des objets, ce qui semble avoir déplu aux gens du voyage, explique le commissaire Vergniaud, du commissariat de Creil. Une altercation a éclaté et un pompier a reçu un coup de poing au visage. Nous sommes intervenus pour interpeller l’auteur présumé et nous avons été caillassés, la vitre d’un véhicule a été brisée. Le suspect est toujours en garde à vue, en attente des suites judiciaires. » La victime, légèrement blessée, a immédiatement déposé plainte.
Une plainte qui sera suivie de celle du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), présidé par Eric de Valroger qui ne décolère pas après ces violences. « Après avoir mis un coup de poing au pompier, l’individu était prêt à le frapper au sol avec une barre de fer ! s’emporte-t-il. Cela suffit avec ces sauvages qui s’en prennent aux pompiers. Leur travail est déjà compliqué par la crise sanitaire, ces violences sont encore plus inadmissibles que d’habitude. » […]

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Derrière les murs des prisons

Prison de Saint-Quentin-Fallavier : Seul, il fait morfler les matons

Le Parisien / jeudi 29 octobre 2020

La scène a eu lieu mercredi, en retour de promenade. Quatre surveillants de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, ont été blessés par un détenu, déjà connu pour ses passages à l’acte violents, ont annoncé ce jeudi un syndicat ainsi que l’administration pénitentiaire.
À l’issue de sa promenade, ce détenu a déclenché le portique de détection métallique mais a refusé de se plier aux contrôles d’usage. D’insultes en menaces, il a craché, frappé à coups de poing, mordu au sang une oreille et a dû être maîtrisé par plusieurs agents, selon le syndicat Ufap Unsa Justice. Bilan : quatre blessés ayant reçu de deux à cinq jours d’incapacité totale de travail (ITT).
« Ce détenu est bien identifié : depuis qu’il est chez nous, on en est à huit agents touchés par ses différentes actions. Il a une trentaine d’années, un profil psy avec des passages à l’acte réguliers. Et sa date de libération prochaine ne l’empêche pas de passer à l’acte dans des moments classiques d’une journée en détention », a précisé Alain Chevallier, secrétaire général de l’Ufap Unsa à Saint-Quentin-Fallavier.
Le syndicat a demandé une réponse « à la hauteur de la gravité des faits ». La direction interrégionale des services pénitentiaires a confirmé l’agression et assuré que l’auteur recevrait « des poursuites disciplinaires ».
Un « signalement au parquet » sera fait et « il y aura une exclusion du détenu de l’établissement par mesure d’ordre et de sécurité (MOS) », a ajouté l’administration. Le syndicat espère un transfert « à court terme » car « une demande en ce sens a déjà été déposée il y a plusieurs mois après de précédentes agressions », a souligné Alain Chevallier.
« Quand un détenu est déplacé, cela permet de souffler localement car ça casse une dynamique et souvent cela apporte une période de répit car le détenu doit s’adapter à un nouvel établissement », a expliqué le syndicaliste. Un tel transfert est d’autant plus nécessaire que le quartier disciplinaire de Saint-Quentin « est plein et mobilise beaucoup d’agents ».

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Prison de Neuvic : Voilà ce qui arrive à la matonne qui fait chier pour une cigarette

France Bleu / mercredi 28 octobre 2020

Une surveillante du centre pénitencier de Neuvic en Dordogne a été agressée ce mardi 27 octobre par un détenu. Elle a porté plainte annonce le syndicat Force Ouvrière.
L’agression s’est produite dans une salle d’attente de l’infirmerie. Le détenu de 29 ans était en train de fumer malgré l’interdiction. Selon le syndicat, ce n’est pas la première fois que cela arrive mais jusque-là, il éteignait la cigarette après qu’un surveillant lui ait rappelé les consignes.
D’après Force Ouvrière, ce mardi 27 octobre, vers 16 heures, le détenu aurait refusé d’éteindre sa cigarette. La surveillante aurait pris la cigarette pour l’éteindre, ce que n’a pas supporté le détenu qui l’a giflé. La surveillante a alors déclenché l’alarme et deux autres détenus sont venues lui porter assistance avant l’arrivée des renforts. Le détenu a été placé en quartier disciplinaire.
Le détenu qui a donné cette gifle aurait plusieurs mentions pour outrages face aux forces de l’ordre selon le syndicat de la prison de Neuvic.

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Mise à jour du 3 novembre 

Flers (Orne) : Des bonbons ou on vous casse les vitres de la maison de quartier

L’Orne Combattante / mardi 3 novembre 2020

A Flers (Orne), la maison de quartier Saint-Michel a subi des dégradations dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 octobre 2020.
Des feux de poubelles ont eu lieu et les vitres de la maison de quartier ont été cassées.
A l’occasion de l’intervention des sapeurs-pompiers, ils ont été pris à partie. Ils ont été appuyés dans l’intervention par des policiers qui ont essuyé des jets de pierres de la part d’individus qui n’ont pas été interpellés ni identifiés pour le moment. […]

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