Le Dauphiné Libéré / mardi 10 septembre 2019
Ils ne cachent plus leur exaspération. Les chasseurs de Brison-Saint-Innocent près d’Aix-les-Bains en Savoie viennent d’être, une nouvelle fois, confrontés à des dégradations de clôtures anti-sangliers.
C’est, cette fois, autour d’une parcelle de vignes de Christophe Rossillon que les vandales ont sévi : piquets tordus, cassés ou arrachés, rubans sectionnés en multiples morceaux et jetés à terre, supports dévissés…
« Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à ce problème, il est récurrent et de plus en plus important », regrette Georges Davoine, président de l’ACCA (Association communale de chasse agréée) [pourquoi les chasseurs ? Parce que le but de ces clôtures est avant tout de confiner les animaux sauvages dans des secteurs où il seront plus facilement chassés; NdAtt.]. « La dernière remise en état complète remonte à juin. Nous nous mobilisons deux jours durant pour faire le tour du propriétaire. Une inspection qui permet de localiser les zones perméables aux sangliers et aux blaireaux et d’y remédier. La clôture électrique en ruban que nous payons et posons est l’un des moyens les plus efficaces pour assurer la protection des vignes. Un travail de longue haleine qui nous prend beaucoup de temps. Nous sommes lassés de réparer chaque fois. On a déjà assez à faire pour avoir le luxe de se rajouter du travail… Il ne faudrait pas que ces dégradations continuent. »
Le président Davoine mais aussi les viticulteurs ont de bonnes raisons de serrer les poings tant ces dégradations ont tout l’air d’un acte malveillant. Une plainte a été déposée à la gendarmerie et une surveillance discrète va être exercée…