Etampes (Essonne) : Les flics se prennent pavés, briques et mortiers dans la gueule
Le Parisien / dimanche 11 novembre 2018
Nuit de tension dans le quartier de Guinette à Etampes. Vers 20 h 30, un fourgon de la compagnie de sécurisation qui patrouillait a été la cible de projectiles. Un groupe d’une vingtaine de jeunes s’est approché du véhicule pour lui lancer une pluie de pavés et de briques. Des mortiers d’artifice ont aussi été tirés en direction de la camionnette. Aucun blessé n’est à déplorer. Des renforts ont été envoyés sur place pour le reste de la soirée. […]
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Corbeil-Essonnes (Essonne) : Cocktails Molotov et mortiers d’artifice
Actu17 / dimanche 4 novembre 2018
Nouveau guet-apens à Corbeil-Essonnes (Essonne). Les pompiers ont été appelés suite à plusieurs feux de poubelles avenue du Général de Gaulle dans la nuit de vendredi à samedi, vers 1 heure du matin. Pour intervenir, les soldats du feu ont fait appel à la police afin de pouvoir sécuriser leur intervention, étant donné les multiples guet-apens qui se sont produits ces dernières semaines dans la commune.
Trois véhicules de police se sont donc rendus sur place. Il n’aura fallu que quelques minutes pour que de nombreux individus s’en prennent aux secours. Selon nos informations, les agresseurs ont jeté de gros pavés sur les pompiers et les policiers, et ont également utilisé de gros feux d’artifice ainsi que deux cocktails Molotov pour attaquer les fonctionnaires.
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Brons (Rhône) : Ici c’est pierres et mortiers
Le Progrès / lundi 5 novembre 2018
Un équipage de police a essuyé des jets de projectiles peu avant 19 heures, samedi, sur la commune de Bron, vers l’avenue Pierre-Brossolette.
Un groupe d’individus, qui ont pris soin de dissimuler leurs visages, ont jeté des pétards de type mortier et des cailloux sur les forces de l’ordre, sans faire de blessé.
La veille, un équipage de la CRS avait également été la cible de jets de pierres, aux environs de 21 heures, avenue Pierre-Brossolette, à Bron également. Deux individus avaient été interpellés.
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Enghien-les-Bains (Val-d’Oise) : Avec le couvercle de la chasse d’eau
Le Parisien / jeudi 15 novembre 2018
Cinquante-deux points de suture à la tête après l’agression de la nuit, un visage devenu méconnaissable après les coups : cela situe la violence de l’agression subie dans la nuit par un gardien de la paix d’Enghien âgé de 27 ans. Peu avant 6 heures du matin, le suspect qui était en garde à vue lui a porté une série de coups violents en s’armant du couvercle de la chasse d’eau des toilettes. Âgé de 46 ans, habitant probablement Paris, en situation irrégulière en France, il fait l’objet d’une enquête criminelle ouverte pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique. Sa garde à vue se poursuivait ce jeudi soir.
Sa victime, le policier d’Enghien affecté à la brigae de police-secours, a été conduite au centre hospitalier d’Eaubonne dans la nuit après avoir été prise en charge par les secours qui lui ont prodigué les premiers soins sur place. Son pronostic vital n’était pas engagé lorsqu’il a été évacué à l’hôpital. Le médecin des UMJ lui a délivré 5 jours d’incapacité. Par ailleurs, 30 jours d’incapacité au titre du retentissement psychologique lui ont été également délivrés.
Il faut revenir quelques heures plus tôt pour comprendre le déroulement des faits. Vers 3 heures du matin, les policiers d’Enghien sont alertés pour une agression en cours. Un homme s’en prend à des machinistes RATP du Noctilien. Il serait armé d’une clé anglaise. Les fonctionnaires arrivent sur place, l’agresseur est à l’extérieur du bus, à califourchon au-dessus d’une victime qu’il frappe. Il est alors ceinturé et interpellé, sans incident. Il est ensuite conduit au commissariat d’Enghien où il est placé en garde à vue.
Cette garde à vue se déroule sans problème particulier. Le suspect est décrit comme étant calme. C’est dans ce contexte semble-t-il apaisé que le gardé à vue demande à aller aux toilettes, ce qui lui est accordé. Il est alors 5 h 45. Le policier l’accompagne, reste à la porte. C’est pendant ce laps de temps que le suspect s’empare du couvercle en céramique de la chasse d’eau, le détache. À l’ouverture de la porte, il porte un premier coup violent au visage de la victime, prise par surprise. D’autres coups suivront, le gardien de la paix tombe au sol. L’homme se prépare à lui porter un nouveau coup au niveau de la tête, arme son geste. L’intervention d’un collègue de la victime, alerté par les cris, est alors décisive : il ceinture l’auteur et le maîtrise.
L’homme a été entendu par les policiers de la sûreté départementale qui ont été saisis de l’enquête ouverte sur instruction du parquet, pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique. Une enquête qui s’ajoute à celle concernant l’agression des machinistes survenue plus tôt.
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Tourcoing (Nord) : Attentions le poulets, ça peut être dangereux de jouer aux gendarmes et aux voleurs
La VDN / lundi 5 novembre 2018
Une plaie saignante de six centimètres sur le crâne, sept points de suture lors de son passage au CH Dron et deux jours d’ITT, une fonctionnaire de police du commissariat de Tourcoing a été sérieusement touchée, dans la nuit de vendredi à samedi, en intervenant sur un cambriolage.
Vers 4 h 30, un équipage de police secours dépêché rue du Pont-de-Neuville tombe sur quatre individus en train de cambrioler une maison. L’intervention des forces de l’ordre permet de mettre fin à ce vol par effraction. C’est en tentant d’être maîtrisé que l’un des cambrioleurs va frapper une policière à la tête avant d’être arrêté. Un deuxième membre du quatuor a également pu être appréhendé tandis que deux autres ont réussi à prendre la fuite.
Les interpellés sont déjà connus des services de police de manière défavorable. L’un, mineur (17 ans) a été placé sous contrôle judiciaire et orienté vers un foyer. Le second, âgé de 18 ans, est celui qui est accusé d’avoir asséné le coup de pied de biche à la policière. À l’issue de la garde à vue réglementaire, il a été présenté à un juge. Placé sous contrôle judiciaire, il a été remis en liberté en attendant de passer au tribunal.
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Hyères (Var) : Quand le flics est seul chez lui…
Le Parisien / vendredi 2 novembre 2018
Il souhaitait empêcher un vol dans sa voiture. Un policier de la brigade anticriminalité (Bac) de Toulon a été agressé jeudi, vers 5 heures du matin, devant son domicile à Hyères (Var), raconte France Bleu Provence. […]
Alors qu’il fumait une cigarette, à la sortie de son service de nuit, que le fonctionnaire a entendu du bruit dans sa rue. Il a alors découvert que deux individus étaient en train de cambrioler son véhicule et est intervenu. « Il a alors fait connaître sa qualité de policier, ce que les mis en cause ne semblaient pas ignorer », a précisé le parquet de Toulon.
Une bagarre a opposé le policier aux deux hommes, qui ont ensuite pris la fuite. Mais ils ont oublié un élément capital sur les lieux : le téléphone portable et la carte d’identité de l’un d’entre eux.
Les deux hommes ont donc décidé de revenir sur les lieux avec des renforts. Ils étaient au final une dizaine, armés de barres de fer, menaçant l’homme qu’ils ont reconnu « comme flic » et souhaitant récupérer les objets égarés. Ils ont aussi menacé l’épouse de leur victime, arrivée entre-temps sur les lieux de l’agression.
Le policier a été roué de coups. « Malgré la violence de cette agression sauvage et ses blessures, le policier est arrivé à échapper à ses agresseurs après l’avoir menacé de mort et de toutes sortes de vengeances sur son épouse », détaille un communiqué du syndicat Unité SGP Police-FO [dont on admire la prose; NdAtt].
Blessé aux côtes, le quadragénaire a bénéficié de cinq jours d’Interruption Temporaire de Travail (ITT). « C’est maintenant régulièrement que nos collègues se font agresser et sont blessés y compris hors service, c’est insoutenable », a déploré Yves Lefebvre [sa gueule ci-contre; NdAtt], secrétaire général du syndicat, dans le même communiqué. […]
Les deux personnes interpellées, dont un mineur identifié sur la base de documents perdus au cours de sa fuite, sont en garde à vue. Le parquet de Toulon a l’intention de requérir leur placement en détention.
Selon BFMTV du 3 novembre, « Deux adolescents de 16 et 17 ans ont été mis en examen et placés en détention ce samedi soir à la suite de l’agression jeudi matin d’un policier à Hyères, dans le Var. Ils sont accusés de violences volontaires aggravées, dégradations en réunion et menaces de mort. »
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Saint-Etienne : Ils reconnaissent le flic même avec son maillot de foot
France Info / lundi 5 novembre 2018
Un policier a subi une très violente agression, samedi 3 novembre, avec 21 jours d’arrêt de travail, à Saint-Etienne dans la Loire, lors d’un match de football entre l’ASPTT-Villars et AB-TerreNoire, alors qu’il était hors-service.
Selon plusieurs sources, un policier de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) s’est fait violemment agressé alors qu’il était hors service samedi 3 novembre à Saint-Etienne.
Les faits se sont déroulés à l’issue d’un match de football, au stade de l’Etivallière à deux pas du stade Geoffroy-Guicahrd. Plusieurs individus l’auraient bien reconnu comme policier, avant de le prendre à partie. Selon nos informations, un témoin, qui préfère rester anonyme, et qui était présent pendant l’altercation, confirme la thèse selon laquelle le policier a bien été reconnu comme tel par ses agresseurs. A l’issue du match, plusieurs individus se sont acharnés sur lui, et sur lui seul, après l’avoir reconnu. […]
Souffrant de multiples fractures, au nez et à l’arcade sourcilière, ainsi que d’un enfoncement de l’orbite d’un oeil, le policier de la Brigade anti-criminalité (Bac) de Saint-Etienne âgé d’une trentaine d’années s’est vu accorder une interruption de travail de 21 jours, a indiqué le commissaire de permanence à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Selon lui, « sa qualité de policier n’était pas en cause« .
Le policier a été transporté dans un établissement hospitalier de la ville et devrait être opéré lundi 5 novembre. « Trois personnes sont recherchées et en cours d’identification« , a ajouté le commissaire.
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Millau (Aveyron) : Il ne se rend pas
Midi-Libre / vendredi 2 novembre 2018
La police de Millau a mis la main sur un sacré “client”, dans la nuit de mardi à mercredi. À l’occasion d’un contrôle routier au niveau du giratoire des Bergers (ou de Saint-Germain), un véhicule a refusé de s’arrêter, avant de prendre la fuite. Il a alors forcé le barrage de police constitué dans le quartier des Aumières, percutant au passage un véhicule des forces de l’ordre. Ces dernières l’ont finalement immobilisé quelques minutes plus tard, dans la côte menant à La Cavalerie, en sortant de Millau.
À son bord, un jeune Millavois de 24 ans « très bien connu » des services de police. Voyant qu’il était bloqué entre deux véhicules des forces de l’ordre, il s’est débattu face aux policiers et aux agents de la brigade anticriminalité. Ces échanges de coups ont provoqué une fracture de l’auriculaire de la main gauche chez un fonctionnaire (28 jours d’ITT), ainsi que des plaies à trois doigts de la main droite pour un second policier (5 jours d’ITT). Avant que l’individu soit finalement immobilisé grâce à un coup de taser.
L’histoire ne s’arrête pas là. Une fois placé en garde à vue au commissariat, l’homme a violenté deux nouveaux policiers. En blessant l’un au mollet gauche (3 jours d’ITT) et l’autre à la main gauche (5 jours d’ITT). Dépourvu du permis de conduire, il se trouve qu’il transportait dans son véhicule 100 g de coke et 300 € en espèces.
Un ensemble d’infractions qui lui vaudront d’être poursuivi pour plusieurs chefs devant le tribunal correctionnel de Rodez : refus d’obtempérer, mise en danger de la vie d’autrui, défaut de permis de conduire et rébellion pour la course-poursuite avec la police ; mais également détention de stupéfiants et violence envers des personnes dépositaires de l’autorité publique.
Présenté au procureur jeudi soir puis écroué, il est passé en comparution immédiate vendredi devant le tribunal correctionnel de Rodez, mais a demandé un délai pour assurer sa défense. Il comparaîtra de nouveau à la fin du mois, mais reste emprisonné d’ici-là.
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Toulon (Var) : Le meilleur ami de l’homme déteste lui aussi les flics
Var Matin / jeudi 8 novembre 2018
Un policier a été mordu à une jambe par un chien de défense lors d’une opération judiciaire dans la cité du Guynemer ce mercredi matin à Toulon. L’American staffordshire s’est jeté sur le fonctionnaire alors que celui-ci progressait dans un appartement visé par une enquête de la sûreté départementale. L’animal, qui a planté ses crocs au niveau du tibia de la victime sans lâcher prise, a été abattu. Le policier, membre de la section d’intervention, a été transporté par les secours à l’hôpital Sainte-Anne, à Toulon.
Il a pu regagner son domicile en milieu de journée, après avoir reçu des soins (une dizaine de points de suture). Selon un bilan provisoire, une ITT de 21 jours a été délivrée par un médecin. Selon les premiers éléments, le chien (dont la détention est soumise à réglementation) a réagi spontanément, et non sur ordre de son maître.
Selon le syndicat Alliance Police nationale, qui souhaite « un prompt rétablissement » au policier blessé, c’est le deuxième fonctionnaire mordu par un chien en moins d’un mois à Toulon.