Contra Madriz / mercredi 7 mars 2018
« Si la solidarité s’avère être toujours importante – dans tous les aspects – nous ne pouvons pas être toujours en accord avec les nombreuses actions effectuées en soutien avec ceux avec qui nous avons une affinité, bien qu’elles soient toujours nécessaires. Nous croyons que se reconnaître en tant que révolutionnaire c’est surtout être prêt -comme ils le sont eux/elles- à attaquer l’appareil étatique et le capital. De cette façons, nous croyons que la solidarité doit transcender les mots, se forger dans l’attaque et ainsi se transformer en action constante contre l’ordre. Parce que la reconnaissance de l’affinité est accompagnée de complicités et d’expériences, qui créent un lien inébranlable entre anonymes. »
– Conspiration Internationale pour la vengeance/Cellule déflagrante Gerasimos Tsakalos-
Le 6 mars 2018 les compagnons Joaquín García Chanks et Kevin Garrido [ont fait] face à la préparation du jugement dans un procès théâtral qui a commencé en novembre 2015 lorsqu’ils ont tous les deux été arrêtés. Dans cette procédure judiciaire le bureau du procureur devra définir les preuves qui seront utilisées pour le procès à venir, où il déchaînera sa frénésie de répression et de punition, cette fois, en utilisant la loi de contrôle des armes.
Le compagnon Joaquín fait face à une réquisition de :
– 15 ans de prison pour le placement de l’engin explosif contre le 12° commissariat (action revendiquée par la Conspiration Internationale pour la vengeance/Cellule déflagrante Gerasimos Tsakalos).
– 4 ans et 6 mois pour port illégal d’arme (après avoir mis fin à son assignation à résidence obtenue en juin 2016, Joaquín a été arrêté par des agents de la BIPE [NdT : Brigade de Recherches Policières Spéciales] en septembre de la même année, alors qu’il avait sur lui un revolver).
– 800 jours pour détention de munitions (munitions trouvées lors de sa capture).
De son côté Kevin est accusé de l’attaque contre l’École de matons de San Bernardo (où il a été arrêté), en plus de détention de matériel explosif, port illégal d’arme blanche, de l’attaque contre l’entreprise Chilectra (revendiquée par la Cellule Karr-Kai), et tout comme Joaquín, de l’attaque manquée contre le 12° commissariat. Le procureur demande contre lui plus de 30 ans de prison.
« La fierté et la conviction de nous positionner comme entités révolutionnaires forge en nous une dignité qui ne flanche pas, ce ne sont pas des éléments qu’on dépoussière pour les utiliser comme armes, mais cela fait partie d’une praxis constante dans notre façon d’agir. »
Joaquín García
Démolissons les engrenages de l’inquisition démocratique !
Solidarité insurgée et anti-autoritaire !