lavoixdunord / lundi 21 juillet 2014
Jeudi dernier, un équipage de la brigade anti-criminalité a interpellé, au petit matin, cinq personnes pour des faits de dégradations commis sur le monument aux morts de Courrières. La police avait été avisée par des riverains que cinq jeunes étaient regroupés à l’arrière du presbytère et y avaient commis des dégradations. Quand les fonctionnaires sont arrivés sur place, ils ont constaté qu’un individu tentait de dissimuler sous ses pieds un bout de tissu. Il s’agissait en fait d’un drapeau tricolore qui avait été arraché de son mât au monument aux morts et qui avait été incendié en deux endroits. Les policiers découvrent en faisant le tour du monument que de l’urine macule le nom des morts pour la France.
Lors des opérations de palpation de sécurité avant de conduire tout ce petit monde au commissariat, un couteau est découvert sur une personne ainsi que deux grammes de résine de cannabis sur un autre.
Les cinq personnes originaires de Courrières et Annœullin (âgées de 16 à 32 ans) ont été placées en garde à vue. Lors des auditions, l’auteur des faits a été identifié. Sur avis du parquet, il a été laissé en liberté mais devra comparaître lors de l’audience correctionnelle du 29 décembre devant le tribunal de Béthune. Il est poursuivi pour des faits de profanation d’un monument édifié à la mémoire des morts.