France Bleu / samedi 21 janvier 2016
La permanence du Parti Socialiste rue Nicolas Chorier à Grenoble a été vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi à la veille de la primaire. Les volets extérieurs ont été arrachés, des impacts de coups ornent les vitres, et les inscriptions « A voté, saccage primaire » et « Grenoble weshington » ont été retrouvées. Les faits auraient eu lieu vers 2h45 du matin. Un voisin réveillé par les coups portés sur le local aurait alerté la police.
Ce n’est pas la première fois que ce local est visé. En mai dernier, il avait été la cible de tirs à l’arme à feu. « On en est à la douzième attaque depuis un an, s’indigne Thibaud Pikorki, permanent fédéral. C’est inacceptable. Nous n’avons aucune réponse politique pour faire cesser ces problèmes. » La mairie verte de son côté se dit choqué par ces attaques. « Le parti socialiste est devenue une cible pour certaines personnes qui ne savent s’exprimer que par la violence » clame Laurence Comparat, adjointe à la mairie de Grenoble.
Face aux critiques du PS qui se dit délaissé , la ville se dédouane. « Faire porter à la mairie la responsabilité des attaques dont ils (le PS) sont victimes c’est quand même un raccourci qui me paraît problématique » dit Laurence Comparat. L’adjointe reconnaît toutefois qu’il « faudrait plus travailler avec le PS » pour éviter de nouveaux actes de vandalisme.
Les dirigeants socialistes sont excédés. De son côté, Jérôme Safar, chef du groupe municipal d’opposition « Rassemblement de Gauche et de progrès » réclame des actes au maire de Grenoble : « je demande à ce que l’on relance le plan de vidéo-protection pour des bâtiments qui font état d’attaques successives. Qu’on ne nous dise pas qu’il faut une pétition, un débat public et de la co-construction pour passer aux actes« .